Est-il concevable qu'en 2011, et à quelques 16 petits kilomètres de la capitale, des demeures habitées SVP, menacent de s'écrouler avec tous les risques incalculables encourus par leurs habitants mettant en péril leur vie ? Une petite virée dans les artères principales de la ville d'Hammam-Lif est des plus choquantes à ce propos. Nous nous sommes contentés uniquement de recenser les locaux sis dans un rayon de quelque 200 mètres du centre névralgique de la cité : le rond point. Passe si ces bâtisses étaient situées dans les quartiers « dits » démunis de la ville (ce qui est également inadmissible en soi), mais quand le danger est omniprésent dans le centre ville au vu et au su de tous les responsables quels qu'ils soient et quelle que soit leur appartenance (Gouvernorat, Délégation, Mairie, Equipement, Santé, Affaires sociales, etc) , cela dépasse l'entendement. Et surtout que l'on ne vienne pas nous chanter la sérénade toute prête et désormais passe partout de la révolution et des soucis des uns et des autres à résoudre les problèmes apparus au lendemain du 14 janvier. Nous suriner pareille approche serait une offense au bon sens, une insulte à l'intelligence des banlieusards ! Car depuis le dernier trimestre de l'année 2009, un état des lieux exhaustif et détaillé a été présenté à toutes les parties prenantes concernées par la question sans que l'on ne daigne bouger le petit doigt pour extraire les menacés de cette épée de Damoclès constamment suspendue sur leur tête. Les principales artères incriminées Sans aller jusqu'à citer les adresses exactes des maisons en décrépitude histoire de ménager la dignité de leurs habitants, nous nous contenterons d'énumérer leur emplacement et les rues dans lesquelles elles se trouvent. Il s'agit au fait de : 7 Oukalas, 60 maisons, 2 écoles primaires dont une est hors service mais squattée par des particuliers, 1 immeuble, 1 boulangerie, la Kazma et le palais beylical. Place 9 avril (le rond point), avenues ( Habib Bourguiba, 2 et 20 mars, Environnement, Antony, Ali Ben Ayed, Farouk Aouididi, Houcine Bouzaienne, Slaheddine Bouchoucha, Alger, Tunis, République, Habib Bougatfa, Méditerranée, Salammbô, Taieb Mhiri, la Corniche, Hédi Nouira, Ali Bach Hamba, Maroc, Farhat Hached, Libye, Ali Belhaouane, Bchira Ben Mrad, etc. Remédier au plus vite ! Les services concernés devraient agir dans l'immédiat car il y va de la vie des citoyens rien que moins. Faudrait-il tergiverser et atermoyer indéfiniment jusqu'à ce qu'un malheur survienne terrassant des innocents ? Nous pensons qu'il y a urgence et que ce dossier a suffisamment « hiberné » dans les tiroirs des différentes administrations depuis 2009 déjà. Il est grand temps de le dépoussiérer et de le traiter avec toute la diligence, tout le sérieux requis car aucun blanc seing ne sera alloué aux fautifs si d'aventure une catastrophe venait à se produire…