Devant la chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis, a comparu un trentenaire pour vol qualifié avec effraction. Il ressort des faits que l'accusé, après avoir épié une villa et s'être assuré qu'elle était vide, escalada la clôture et s'y introduisit subrepticement après avoir fracturé la porte de la cuisine. Après avoir fait un tour à l'intérieur, il a tranquillement dévalisé la demeure, emportant avec lui des appareils électroniques. Mission accomplie, il a vendu par la suite les objets à une tierce personne. La plaignante, une citoyenne émigrée en France, avait chargé son frère de s'occuper de la maison lors de son absence. Ce dernier ne devait pas tarder à découvrir le vol, et alerter les agents de police qui se sont déplacés sur les lieux. Quant à la police technique, elle s'est chargée à relever les empreintes digitales des voleurs présumés. Les recherches ne durèrent pas longtemps et les agents arrêtèrent le cambrioleur. Lors de l'interrogatoire, l'inculpé passa aux aveux, et demanda la clémence du tribunal de première instance qui, après délibérations, le condamna à 4 ans de prison pour vol qualifié avec escalade et effraction. Il interjeta appel, et comparut de nouveau devant la cour. Il sollicita encore une fois l'indulgence de la cour. Quant à l'avocat, il souligna que le frère de la victime n'est pas habilité à porter plainte ajoutant que le juge d'instruction n'avait pas suivi la procédure réglementaire, et sur cette base, il demanda la convocation de la plaignante, et sollicita de la cour les circonstances atténuantes en faveur de son client. La cour se retira pour délibérer.