• «15 rencontres amicales avant le coup d'envoi du Championnat» L'AS Marsa a été l'une des premières équipes de la Ligue 1 à avoir repris les entraînements. Depuis, les Marsois ont effectué plus de 50 séances sous la conduite de leur coach Gérard Buscher. Entre La Marsa et Radés ils se sont entraînés d'arrache-pied pour être fin prêts à un championnat qui ne montre pas encore le bout de son nez. Pour connaître où en est cette préparation, nous avons eu cet entretien avec Gérard Buscher. Vous venez d'aborder votre deuxième mois d'entraînements, comment s'est déroulée votre préparation ? Je n'ai jamais vécu une telle situation. J'ai dû changer mon programme deux fois et je m'apprête maintenant à le changer de nouveau. Les décisions et les contres décisions des instances fédérales ne nous ont pas aidés à adopter une ligne de conduite claire. Le report du début de la compétition à deux reprises et l'hésitation à l'adoption de la coupe de la FTF y sont pour quelque chose. Toutefois d'ici le mardi prochain nous serons fixés. Pour revenir à notre préparation j'estime que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons effectué une grande partie de notre programme en nocturne durant le mois de Ramadan. Depuis le début du mois de septembre nous avons insisté un peu plus sur le côté physique, et maintenant nous abordons le cycle des tests amicaux afin de pouvoir évaluer notre degré de préparation. Quant à la dernière partie nous la réserverons à la mise au point de notre système de jeu et l'amélioration des automatismes entre les joueurs. Comment jugez-vous cette préparation à presque deux mois du coup d'envoi ? Nous sommes parvenus malgré les contraintes, à avancer dans notre préparation. Nous avons prévu au départ, des séances de remise en forme à La Marsa puis un stage à Hammam Bourguiba, mais après le report du coup d'envoi de la saison au mois de novembre, nous avons jugé inutile d'effectuer ce stage et nous nous sommes contentés de programmer des séances d'entraînements sur l'annexe du stade de Radés. Durant toute cette période nous avons effectué un travail méthodique et nous sommes maintenant à plus de 50% de notre préparation. Et le reste ? En attendant la confirmation de la coupe de la FTF qui pourrait constituer un très bon stimulant pour les joueurs en l'absence de la compétition officielle, nous allons nous retourner sur les rencontres amicales pour retremper les joueurs dans la compétition. Nous avons joué face au CSH notre première rencontre, et hier nous avons eu un test grandeur nature avec une équipe de la Ligue d'élite qui nous a servi de repère pour la suite de notre préparation. Comment jugez-vous votre première apparition ? Ce fût un bon test contre le CS Hilalien qui vient d'accéder en Ligue 2. Nous avons fait bonne figure en première mi-temps sur le plan tactique et du point de vue de la circulation du ballon, et nous avons marqué deux buts de belle facture, par contre nous avons été lents en défense. En seconde mi-temps, j'ai donné leur chance aux jeunes qui ont rejoint les rangs de l'équipe senior cet été. Dans l'ensemble ils n'ont pas démérité, ils ont beaucoup de bonne volonté, mais manquent de maîtrise tactique. Cela viendra au fur et à mesure que nous avancerons. D'ailleurs lors du second match contre Zarzouna, ils ont été meilleurs malgré la fatigue. Quelle sera la suite de votre programme ? Nous allons poursuivre nos entraînements à raison d'une séance par jour. Hier nous avons joué à Bizerte une rencontre amicale face au CAB qui a constitué une occasion pour évaluer le niveau de notre degré de préparation et la compétitivité des joueurs. A partir de demain lundi nous allons soumettre les joueurs à un travail physique d'endurance, puis nous clôturerons la semaine par une nouvelle rencontre amicale face à l'Emirati de Dubaï. Quelque 10 autres rencontres amicales seront programmées au fur et à mesure. C'est pour quand le retour au Chtioui ? Je pensais personnellement retourner à La Marsa à partir de cette semaine. Mais voilà que le gazon du Chtioui que nous avons laissé à la fin du mois de juillet en parfait état, a été brûlé par la canicule, ou je ne sais trop quoi, à telle enseigne qu'il est devenu impraticable. L'équipe technique de la municipalité de La Marsa s'active pour soigner le gazon afin qu'il retrouve ses couleurs. Entretien conduit par : Mhamed Rached