•«Solution imminente pour que cesse cette grève» selon l'UTICA Le 9/4/2011, nous avions évoqué sur nos colonnes la grève déclenchée par les marchands de la ville d'Hammam-Lif avec fermeture pure et simple du marché en guise de protestation contre la concurrence déloyale qu'ils subissaient de la part de leurs « collègues » campant tout autour du marché avec des étals sauvages et non règlementaires. Reprise ce lundi de la grève ; En effet, tous ceux qui comme d'habitude ont pris le chemin du marché pour faire leurs emplettes dans le dessein de préparer à manger aux leurs ont eu la désagréable surprise de constater que les portes du marché leur étaient fermées au nez. Renseignements pris, tous les marchands ont décidé à l'unanimité de ne pas travailler. Doléances des marchands Voici par ailleurs leurs réclamations : « Revue à la baisse des loyers des stands allant de 180 à 500 dinars au profit de la municipalité. Eradication des marchands ambulants squattant les alentours du marché avec toutes sortes de denrées alimentaires (légumes, fruits, etc.) à bord de camionnettes abondamment achalandées. Pis encore, les prix très bas proposés par ces marchands défient toute concurrence du moment qu'ils ne sont pas soumis aux taxes exorbitantes décrétées par la municipalité. Déjà qu'ils se sentent lourdement pénalisés par les souks hebdomadaires de la région : Boumhel le mercredi, Ezzahra le jeudi, Hammam-Plage le vendredi et Hammam-Lif le samedi ; excusez du peu ! ». Rachid Haddad (UTICA) : Solution imminente en vue Voici par ailleurs la position de Rachid Haddad, le représentant local de l'UTICA « Nous concevons parfaitement l'acuité et la complexité du problème qu'affrontent les marchands légalement autorisés à travailler dans l'enceinte du marché de la ville. Suite à ce débrayage du lundi et qui a perturbé l'approvisionnement des Hammam-Lifois, une réunion de travail eut lieu le même jour regroupant le délégué de la ville, son maire, les autorités sécuritaires, un représentant des grévistes et moi-même. Nous avons résolu de tout mettre en œuvre immédiatement pour que ces dépassements n'aient plus lieu. En d'autres termes, redonner aux artères de la ville leur aspect antérieur en les débarrassant de ces étalages illégaux. Avec cette précision de taille, ces marchands ambulants peuvent migrer et exposer leurs produits quotidiennement soit au souk de Boukornine soit au souk de l'Ayaïcha. »