Très mauvaise nouvelle à attendre les hammam-lifois (ses) ce vendredi matin. En effet, tous ceux qui comme d'habitude ont pris le chemin du marché pour faire leurs emplettes dans le dessein de préparer à manger aux leurs ont eu la désagréable surprise de constater que les portes du marché leur étaient fermées au nez. Renseignements pris, tous les marchands ont décidé à l'unanimité de ne pas travailler avec un rassemblement devant le siège de la délégation. Nous les avons approchés pour connaître le fin fond de l'histoire. Leurs doléances se résumaient en deux points essentiels. « Revue à la baisse des loyers des stands allant de 180 à 500 dinars au profit de la municipalité. Les marchands ambulants squattant les alentours du marché avec toutes sortes de denrées alimentaires (légumes, fruits, etc.) à bord de camionnettes abondamment achalandées. Pis encore, les prix très bas proposés par ces marchands défient toute concurrence du moment qu'ils ne sont pas soumis aux taxes exorbitantes décrétées par la municipalité. Déjà qu'ils se sentent lourdement pénalisés par les souks hebdomadaires de la région : Boumhel le mercredi, Ezzahra le jeudi, Hammam-Plage le vendredi et Hammam-Lif le samedi ; excusez du peu ! ». Faut-il souligner que tous les marchands en grève sont résolus à ne plus reprendre le travail qu'une fois leurs revendications satisfaites par qui de droit. Mais en attendant, ce sont les hammam-lifois qui en pâtissent dans l'affaire car les marchandises exposées aux intempéries en dehors du marché ne sont guère totalement saines et salubres et risquent de causer bien des dégâts pour la santé des banlieusards. La balle est désormais dans le camp de la municipalité qui se doit d'agir avec célérité pour enrayer ce fléau qui n'est pas spécifique à Hammam-Lif. Affaire à suivre !