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La Tunisie: un taux de croissance presque nul cette année; 2.5% en 2012!
Le FMI avertit :
Publié dans Le Temps le 29 - 10 - 2011

Le Fonds Monétaire International vient de signaler aux gouvernements des pays de la région MENA, Moyen Orient et Afrique du Nord que « leurs extra dépenses opérées dans l'objectif d'apaiser la rue tout au long du ‘Printemps Arabe', pourraient avoir des effets assez négatifs, aussi bien sur les économies riches que celles pauvres de la région ».
Il ressort du rapport Regional Economic Outlook (pour la région Mena et l'Asie du Centre), que le FMI dresse régulièrement, que le déficit budgétaire des pays importateurs de pétrole pourrait réaliser une croissance de 7,6% du Produit Intérieur Brut, soit une croissance de 50% au cours de deux années. Ces dépenses en croissance sont essentiellement destinées à couvrir les coûts des importations en alimentation et en énergie, et au même moment que les gouvernements investissent moins et s'endettent davantage, « ce qui rend la reprise assez difficile », note le rapport. En contre partie, et selon le FMI, les pays riches de la région, notamment exportateur de pétrole, s'affrontent au risque de payer les coûts des largesses par lesquelles ils ont fait bénéficier leurs populations, tout au long de cette année. « Ces gouvernements ont été capables de couvrir les frais des subventions, plus élevées, des majorations salariales et les créations de nouveaux emplois aidés en cela par la croissance du prix du pétrole. Mais ces mesures ne pourront se poursuivre si l'économie mondiale régresse ». Selon le FMI, une baisse des prix de pétrole pourrait pousser ces pays à des dépenses extra afin de couvrir le déficit. « Les pays du Golfe exportateurs de pétrole se sont trouvés contraints d'accroître leurs dépenses fiscales, et c'est compréhensible, puisque l'objectif était d'apporter une réponse aux mutations et aux besoins sociaux », explique Masood Ahmad, Directeur du département du FMI pour la région Moyen Orient et l'Asie Centrale. « L'accroissement du déficit non fiscal rendra plus d'un pays vulnérable aux agitations du prix du pétrole, au même moment que l'économie mondiale ne cesse de faire face à des risques multiples ». Actuellement, les estimations quant aux revenus du pétrole semblent être positives. Les ventes, a posteriori du Brent sont en croissance de 7% au cours des quatre dernières semaines pour se situer à 111 $ le baril, alors qu'une étude élaborée par les analystes de Reuters estime que le prix devrait osciller autour de 106,80 $ en 2012 puis atteindre 108.60 $ en 2013 « grâce à une forte demande en Inde et en Chine ». Mais d'une façon générale, l'économie mondiale, et selon les estimations du FMI, pourrait se ralentir à 4% annuellement, pour cette année et celle à venir, ce qui va engendrer une baisse des prix du pétrole en 2012, après deux années où la croissance était à deux chiffres. Encore pire, le FMI a spécifié que l'économie mondiale « pourrait passer par une nouvelle phase dangereuse », soulignant dans la foulée que « les risques d'une baisse de la croissance sont de plus en plus importants ».
D'une façon générale, le FMI table sur une croissance qui baissera et se situera à 4% pour la région Afrique du Nord et Moyen Orient cette année. C'est ce qui représente une divergence aiguë au niveau des tendances économiques, notamment avec une croissance de 4,9% attendue dans les pays exportateurs de pétrole, alors que les autres pays arabes ayant subi les averses du « Printemps arabe », n'enregistreront qu'une maigre croissance de 1.9%. Ceci étant, le fossé, en termes de taux de croissance enregistrés dans les différents pays de la région, devrait se rétrécir. Car, selon le FMI, les pays exportateurs de pétrole enregistreront une reprise de la croissance de l'ordre de 3.9%, alors que les autres pays enregistreront un taux de croissance de 2.6%. Dans les pays du Golfe, la décélération de la croissance du PIB serait plus franche, en glissant d'une estimation de 7.2% en 2011 à 4% en 2013.
La plus grande perte dans la région serait celle subie par l'économie libyenne, soit une régression de près de 50% des revenus à cause des longs mois de guerre civile qui a mis l'industrie pétrolière à genoux, ainsi qu'à cause des sanctions imposées avant le démarrage de l'offensive de l'OTAN, précise aussi le FMI. Le PIB de la Syrie, qui a été à son tour agitée par la rébellion tout au long des mois passés, accusera une régression de 2%. « Pour ce qui est de la Tunisie et l'Egypte, qui ont réussi à déposer leurs anciens régimes après de courtes périodes de protestations, souffrent toujours des méfaits des grèves et des sit-in et surtout de l'instabilité politique, enregistreront de maigres taux de croissance, ou de la non croissance cette année. L'Egypte enregistrera un taux de croissance de 1.2%, alors que la Tunisie enregistrera un taux de croissance zéro », précise aussi le FMI.
Toujours selon le rapport du FMI : « la Tunisie et la Libye ont réussi certaines choses au cours des dernières semaines. Les Libyens ont réussi à capturer le leader Ghadafi, apportant ainsi une fin officielle à son régime, alors que les Tunisiens se sont rués aux urnes pour élire une assemble constituante et un gouvernement intérimaire ». En ce qui concerne la Tunisie « le parti Ennahdha a eu le plus important nombre de votes, ce qui a semé le doute auprès de certains investisseurs étrangers quant à l'avenir de la Tunisie lui-même, ainsi qu'à l'avenir de toute la région, étant donné qu'il s'agit d'une tendance pouvant toucher l'Egypte et d'autres pays de la région. Mais Capital Economics, une compagnie de conseil basée à Londres, a exprimé son optimisme en la Tunisie qui est en train d'aller dans la bonne direction ». « Les principes de la politique économique selon la religion musulmane ne sont pas en conflit avec l'économie du marché. Ce qui est encore plus encourageant, c'est la vibrante démocratie en Tunisie qui pourra permettre l'instauration d'un cadre de régulation de légalité capable de réduire la corruption et améliorer le climat des affaires », précise Capital Economics dans son rapport paru mardi. Cependant, la société de conseil affirme qu'elle s'attend à une contraction du PIB de la Tunisie de l'ordre de 0,5% en 2011, ce qui permettrait d'enregistrer une croissance de 2.5% l'année prochaine.


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