Les coups de théâtre sont devenus monnaie courante ces derniers temps du côté de Gafsa. Discorde au sein des membres du BD avec mise à l'index et guerre ouverte de 7 d'entre eux à l'endroit de Nabil Baïr le président dans le dessein de le faire partir pour sa gestion unilatérale ; lourde ardoise à honorer pour les entraineurs et joueurs ayant évolué par le passé à El Gaouefel ; non qualification des deux ex-monastiriens Skhiri et Rezig faute de s'acquitter de 107 millions à l'USMO comme prime de formation. Et voilà que Ali Ben Abdelkader qui constituait une pièce maitresse dans le dispositif tactique de Kamel Zouaghi de plier bagage et de partir sans autre forme de procès. Motif : il serait mécontent de n'avoir pas perçu la première tranche de la prime de rendement. Réponse du club : Le joueur n'est pas qualifié pour jouer avec nous du moment que son ex-agent avait bloqué sa licence du fait que Ben Abdelkader était parti monnayer son talent au Golfe sans passer par son entremise. Bilan mitigé des matches amicaux Certes personne ne peut prendre les résultats des rencontres amicales comme un véritable baromètre du degré de forme et de la compétitivité des joueurs. Mais c'est tout de même un indicateur assez fiable sur ce que seraient les prestations officielles des gafsiens à partir de la semaine prochaine. Une victoire large sur les modestes stadistes gafsiens (4-0), une parité blanche devant le COT et une défaite devant la SG au Amor Doghmane (1-0) œuvre de Draman Karfa, cela ne rassure guère les inconditionnels locaux. Espérons tout de même que lors du match retour ce dimanche contre les gabésiens, les protégés de Kamel Zouaghi montreront enfin leur vrai visage en rassurant définitivement leurs fans quant à leurs potentialités et ambitions pour l'exercice à venir !