On ne le répétera jamais assez, la sécurité est la condition sine qua non à toutes les perspectives de développement, de paix sociale et de quiétude citoyenne. Elle est, de ce fait, une revendication et un droit légitime de la société et a fortiori, dans les moments de bouleversements et de grande agitation. Les Tunisiens ont fait leur révolution pour s'affranchir du joug de la dictature, pour retrouver leur dignité bafouée par un régime mafieux et aussi pour instaurer une vraie démocratie et jouir de la liberté, de la justice et de l'égalité des chances pour tous. Ce n'était pas dans les calculs que le pays sombre dans la violence, l'anarchie, les sit-in et les revendications excessives. Mais personne ne pouvait prévoir les dérapages et les dérives que générerait une situation post-révolutionnaire. En Tunisie, grâce à la maturité du peuple, à son civisme et au sens de responsabilité des autorités compétentes, cela s'est passé avec les moindres dégâts. Il est vrai que les premiers mois, après la Révolution, se sont distingués par un vide sécuritaire qui a failli plonger le pays dans le désordre et l'anarchie, mais le patriotisme des forces de la police, de la garde nationale et de l'armée a prévalu, permettant une éclaircie salutaire dans le pays. L'amélioration sécuritaire est plus nette depuis l'arrivée du gouvernement de M. Béji Caïd Essebsi qui a permis le déroulement des premières élections libres du pays. Aujourd'hui, l'appareil sécuritaire carbure à pleins poumons et il le fait avec sacrifice et dévouement au service du peuple et de la patrie. La police, cadres et agents et la Garde nationale auront protégé cette Révolution et veillé au bon déroulement des joutes électorales. De son côté, l'armée a veillé à l'intégrité territoriale du pays. La Tunisie est plus que jamais un pays sécurisé. Lotfi OUENNICHE amad salem [email protected]