Le ministère des Affaires de la femme a nié avoir financé la traduction en dialecte tunisien du film "Persépolis", affirmant que les informations publiées dans certains médias sont fausses et infondées. Dans un communiqué rendu public, samedi, le ministère précise avoir adressé une correspondance à l'association "images et paroles de femmes" qui a assuré le doublage du film, l'exhortant à éclairer l'opinion publique sur cette question à travers la rectification des informations qu'il juge diffamatoires. Le communiqué met l'accent sur la nécessité de bien s'assurer de la véracité des informations publiées, appelant au respect du droit de réponse, conformément à la déontologie de la profession. Le ministère s'est, en outre, dit en droit d'engager des poursuites judiciaires à l'encontre des parties responsables de la diffusion d'informations erronées susceptibles de nuire à son image.