A la suite de la parution de notre article en date du 3 décembre 2011, intitulé : A l'école de la rue de Russie : Une enseignante agresse sa collègue.. en classe Madame S.Z, l'enseignante évoquée use de son droit de réponse Voici son texte : « Monsieur Mohamed Sahbi Rammah, journaliste au quotidien Le Temps, s'est accordé arbitrairement le droit de me juger, voire de me faire la morale. Pire encore ! Il s'est permis de s'ériger en négativiste quant aux apports précieux de notre prestigieuse révolution qui se veut un garant d'un changement radical, d'un projet de société, de l'honnêteté, du respect de l'autre, de l'autonomie responsabilisante… Le journaliste en principe est l'un des acteurs déterminants dans la concrétisation de cette nouvelle donne par sa transparence, son souci d'offrir des informations crédibles, loin des évaluations subjectives, des préjugés gratuits et des comportements controversés. Faire de l'honnêteté journalistique, un véritable Credo, une éthique professionnelle indéfectible, constitue un enjeu important pour répondre aux aspirations de notre soulèvement qui est appelé à lutter contre les leurres, les malversations, la répression frustrante et inhibitive. Mon optimisme, cependant, m'incite à avoir, sans ambages, une confiance inconditionnelle dans notre politique informationnelle loin des attitudes abusivement impartiales et des complicités ou des alliances personnelles plus ou moins tendancieuses. Le journal Le Temps connu par la qualité de ses prestations médiatiques, valorisé par sa transparence et ses plus-values, est un quotidien de renom. Comment permet-il à l'un de ses acteurs de s'ériger en rapporteur d'évènements sans investigations préalables, ni vérifications scrupuleuses des faits justifiant les propos diffamatoires de ma collègue N.C qui n'a jamais cessé, depuis le début de l'année scolaire, de me provoquer pour des raisons insoupçonnables, de m'agresser verbalement et de m'entrainer dans des conflits relationnels que j'ai toujours évités. Accusée à tort, j'affirme que je n'ai jamais agi ni maladroitement, ni agressivement à son égard. J'en prends à témoin le représentant du directeur et le gardien de l'école qui ont assisté à cette provocation. D'ailleurs, mon éducation ne me le permet pas, pour autant et en toute modestie, ma compétence, mon sérieux, mon dévouement et la qualité de mon relationnel plaident en faveur, auprès de mes collègues, des parents et de mes chefs hiérarchiques. Bref ! Mes convictions morales, ne m'autorisent nullement à trahir mes idéaux professionnels. A mon grand regret, ses acharnements réitérés et ses accusations mensongères, ne sont pas compatibles avec la noblesse de notre mission et de nos valeurs éducationnelles. Ils relèvent plutôt de mises en scène calculées, de machinations bien orchestrées. De par ses responsabilités, N.C ne doit elle pas contribuer à un climat plus serein entre les collègues, à l'établissement des relations comparatives harmonieuses, et constructives ? Que d'interpellations nécessitant des comportements en adéquation avec les mutations profondes du pays ! » S.Z Enseignante à l'école de la rue de Russie