L'équipe nationale tunisienne de volley-ball a repris le travail depuis deux jours après une courte pause en prévision du tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques de Londres. Ledit tournoi aura lieu au Cameroun du 14 au 22 janvier. Huit équipes prendront part à ce tournoi. Il s'agit de : La Tunisie, l'Algérie, l'Egypte, la RDC, le CongoBrazzaville, le Nigeria, le Rwanda et le pays organisateur, à savoir le Cameroun. La tâche des protégés de Fethi Mkaouer ne sera pas de tout repos puisque la concurrence sera des plus rudes face à des formations qui ont, le plus souvent, pris le dessus sur le « six » national au cours de ces dernières années. Nous pensons à l'Egypte qui domine le continent africain depuis un peu moins de dix ans et le Cameroun, une formation en nette progression et qui aura, de surcroît, l'avantage d'évoluer à domicile. Quoi qu'il en soit, l'apprentissage des nôtres se poursuit et risque de durer un peu plus longtemps que prévu. Remporter ce tournoi ne peut que nous réconforter sur le travail entrepris par le sélectionneur national, vivement critiqué par ses pairs. Une élimination ne devrait toutefois pas nous étonner. Il faudrait tout simplement rappeler que le fait de terminer deuxième à l'issue de ce tournoi ne sera d'aucune utilité puisqu'une seule équipe africaine représentera le continent africain à Londres. Ceci pour dire qu'il faut absolument terminer à la première place pour prendre part aux Jeux Olympiques de 2012. En Slovénie, le 3 janvier L'équipe de Tunisie passera une semaine en Slovénie où elle aura à effectuer un stage compétitif qui sera ponctué par quelque quatre à cinq matches amicaux contre la sélection slovène. Une bonne occasion pour l'entraîneur national de rectifier le tir, de corriger ce qui peut l'être encore et obliger les joueurs tunisiens à donner le meilleur d'eux-mêmes pour se fixer sur le six de base. Il va sans dire que les places seront chères surtout après le retour de Elyès Karamosli qui aura certainement envie de prouver que son éviction de l'équipe nationale au cours des deux dernières compétitions officielles sont injustes. Il a les moyens de faire mieux que les autres. Pour cela, il lui faut seulement se mettre au travail et doubler d'efforts pour rattraper le temps perdu. Son retour est une bonne chose pour l'émulation au sein du groupe et pour que certains joueurs réalisent que nul n'est indispensable. Notons que le jeune Moalla ne devrait pas prendre part à ce tournoi, études obligent…et c'est le jeune Agrebi qui devrait le remplacer.