La jeunesse de la majorité des responsables stadistes actuels est en train de leur jouer de sales tours. Ils pensent que tout est à portée d'un clic. Pris de panique en raison du futur successeur de Kouki, lequel, rappelons-le, avait abandonné son poste pour aller monnayer son talent au Golfe, ils avaient pris contact avec Chiheb Ellili celui-là même, qu'ils avaient boudé l'été dernier pour des arguments absurdes. Pour leur gouverne, la FTF est très contente du travail effectué par le dit technicien à la tête de la sélection des juniors, et, par ailleurs, la même institution ne l'a pas libéré pour aller exercer à l'USMO, ou, au CSS, elle ne va pas le relâcher pour le Stade Tunisien. Un peu plus de logique ne ferait pas de mal. Hier lundi, la FTF a été harcelée par deux jeunes responsables du club du Bardo, et, à chaque fois, la réponse était claire : pas question ! Le Stade Tunisien est victime de la modicité de vue de ses dirigeants, lesquels en engageant un autre néophyte, commettront le même fourvoiement. Les supporters doivent sentir que leur club reste toujours un grand, donc, il lui faut un grand entraîneur, quitte à faire des sacrifices.