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«Les favoris sont des pays calmes»
Claude Leroy
Publié dans Le Temps le 22 - 01 - 2012

Sélectionneur de la RD Congo, Claude Leroy est un fin connaisseur du continent africain.Il explique l'absence des grandes nations (Egypte, Nigéria) de cette édition 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale et pourquoi le Sénégal, le Ghana ou le Maroc figurent parmi les favoris au titre.
Claude Leroy: Et l'Algérie, la République démocratique du Congo, l'Afrique du Sud... Ça pèse quand même quelques CAN. Ca s'explique d'abord par le tirage au sort des qualifications: le Cameroun était avec le Sénégal et la RD Congo.
On savait que deux gros allaient sortir. C'est étonnant de voir qu'un tirage les a placés dans le même groupe. A croire que les résultats antérieurs des uns et des autres ont fait que ça a pu être possible... Et puis l'Afrique du Sud, c'est invraisemblable. Ils avaient mal lu le règlement et ont joué le nul devant la Sierra Leone à domicile. Pour un pays qui a organisé la Coupe du monde, c'est même une honte.
L'Egypte, qui est triple tenante du titre et un certain statut, avait pourtant un groupe abordable...
C. L: Oui, mais elle était déjà en bout de course en Angola (2010) voire même au Ghana (2008) où elle a bénéficié de certains facteurs favorables. Et même depuis 2006, chez elle, avec un arbitrage qu'on ne peut pas qualifier d'anti-égyptien. Le critère qui aurait dû alerter tout le monde, c'est qu'elle dominait le football africain mais n'est pas parvenue à se qualifier pour une Coupe du monde. En ayant tout gagné dans l'intervalle sur le continent. A leur époque de domination, le Cameroun, le Maroc ou encore l'Algérie se qualifiaient eux pour la Coupe du monde.
Et le Nigéria?
C.L: La raison est différente. C'est dû à l'essence même de l'organisation dans le pays depuis toujours. C'est en permanence un incroyable gâchis de talents. J'ai toujours pensé que le Nigéria, sur son potentiel, devrait être le premier pays africain champion du monde. Comme il n'arrive pas à s'organiser pour progresser, je pense que les prochaines échéances ne me donneront pas tort.
C'est un immense pays de football comme la RD Congo mais dont l'instabilité empêche ce potentiel de résultats. On voit que trois des quatre grands favoris de la compétition sont des pays calmes ou relativement calmes comme le Ghana, le Sénégal et le Maroc.
L'apparition de nouveaux participants comme le Niger et le Botswana est-elle le signe d'un niveau qui se relève?
C.L: C'est plutôt la récompense d'un travail bien fait. Quand on travaille bien dans un pays, et même s'il y a moins de talents, la qualité du travail compense la différence. Le Niger place depuis quelques années certains de ses meilleurs joueurs dans d'autres pays africains comme le Coton Sport du Garoua, qui a été champion du Cameroun. Tous ces joueurs ont participé à des compétitions de bonne qualité au niveau continental et ils sont venus renforcer leur équipe nationale avec cette expérience. C'est un travail de longue haleine qui se fait au Niger. Tranquillement, imperceptible. Quant au Botswana, qui était le premier qualifié, ils ont de très bons joueurs qui évoluent en Afrique du Sud.
L'ingérence et l'instabilité sont donc toujours les maux du football africain?
C.L: En ce qui concerne l'ingérence, je suis toujours étonné de voir des entraîneurs qui pleurnichent. Si on s'immisce dans leurs affaires et qu'ils ne sont pas contents, qu'ils s'en aillent. Moi je n'ai jamais eu ce problème là. Jamais on est venu me dire, il faut faire ceci, cela, sélectionner untel... Je trouve que les dirigeants africains parlent souvent moins de football que les dirigeants de clubs en France.
Quels sont vos favoris de cette édition? Et quels joueurs en seront les stars?
C.L: Je vois deux lignes de quatre. Un quatuor Ghana, Sénégal, Maroc, Côte d'Ivoire. Et derrière, je vois bien le Burkina Faso comme dangereux outsider avec la Tunisie, la Zambie et le Gabon.
Chez les joueurs, je pense que le Rennais Pitroipa devrait faire une grosse Coupe d'Afrique tout comme André Ayew (Marseille) ou encore l'attaquant du Niger Moussa Maazou et quelques joueurs Tunisiens. Et puis l'attaquant du Sénégal Demba Ba qui, s'il continue à jouer à son niveau de Newcastle, va faire un malheur.


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