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Un autre agresseur roue une jeune étudiante à coups de pied sur son sexe, provoquant une hémorragie ! Le profanateur du drapeau national court toujours !
Il est désolant que ceux qui se sont adonnés à des actes de violence et de barbarie, lors des derniers événements survenus à la faculté de la Manouba, restent jusqu'à présent impunis, sous prétexte que la police ne pouvait intervenir que sur ordre du doyen. Certes, dans des circonstances normales où les étudiants se rassemblent sans procéder à la violence, la police n'a pas à intervenir. Mais dans les cas extrêmes représentant un péril imminent pour cette enceinte sacrée, les agents de l'ordre ont le devoir d'agir à temps pour préserver la sécurité des lieux, et la vie de ceux qui s'y trouvent. Les agents de l'ordre doivent être toujours prêts à intervenir dans de pareils cas, même s'ils n'en ont pas reçu l'ordre ou s'ils ne sont pas en service. N'oublions pas que le pays est toujours en état d'urgence, depuis la Révolution. Or, celui qui a procédé à des actes de violence, en dépassant toutes les limites de la décence, tenant coûte que coûte dans un déchaînement démentiel, à enlever le drapeau national, pour le remplacer par l'étendard salafiste, a agi impunément sans que les agents de l'ordre présents sur les lieux n'aient daigné agir pour l'en dissuader. La jeune Khaoula Rachidi qui a agi spontanément pour l'en empêcher en a bavé. A deux reprises, elle a été violemment jetée à terre par le malabar, fou à lier, qui était prêt à tout pour aller jusqu'au bout. La jeune étudiante a tenu bon, et parvint finalement à remettre le drapeau national à sa place. Mais, à quel prix ! Elle a failli être jetée du haut du toit du bâtiment, elle a souffert le martyre, mais elle est parvenue à sauver le drapeau national. Entre-temps celui qui a commis cet acte considéré comme un crime, s'est éclipsé, profitant de l'état de débandade où se trouvait la faculté. Au même moment un autre acte non moins barbare a été commis sur la personne d'une autre étudiante, qui a été violemment battue. L'un de ses agresseurs lui a porté des coups de pied à son sexe, au point de lui provoquer une forte hémorragie. Transportée à l'hôpital, elle a dû subir une intervention chirurgicale très délicate. Ses jours sont hors de danger, mais elle n'est pas prête à oublier cet acte barbare qui l'a drôlement affectée tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Est-on parvenu à reconnaître l'agresseur et l'arrêter ? Pas pour le moment. Une enquête a été ordonnée à cette fin, par le procureur de la République. Cependant, celui qui a procédé à la profanation du drapeau a été, bel et bien reconnu et sa photo circule dans tous les face-book. Les agents de la police qui se trouvaient sur les lieux au moment du drame n'ont pas osé intervenir, car ils attendaient de recevoir des ordres. Cela fait vraiment désordre et suscite les commentaires les plus controversés. Passivité de la police, disent les uns, alors que d'autres parlent de dérive sécuritaire en vertu de laquelle, les agents sont dépassés par les événements. Certes une enquête a été ordonnée par le procureur de la République, garant de la sécurité nationale, et qui a l'opportunité des poursuites. Mais, en attendant il n'y a eu aucune inculpation et le profanateur du drapeau national court toujours. Pas pour longtemps espérons-le, car nous sommes tous responsables et nous devons empêcher par tous les moyens de tels actes dignes d'une société primitive, où sévit la loi de la jungle. Cette loi est tombée en désuétude depuis que nous avons pris notre sort en main , dès l'aube de l'indépendance. Après la Révolution, c'est à la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme qu'il faut se consacrer afin de mieux sauvegarder nos acquis, et préserver l'intérêt général.