* La colère est toujours mauvaise conseillère Cela se passa dans une des rues animées de la médina de Tunis où des agents de police ont été intrigués par l'attitude d'un jeune homme qui semblait déranger une jeune touriste se trouvant sur les lieux, aussi bien par les paroles que par des gestes suspects. La jeune fille en question, importunée par l'énergumène, poussa un cri qui décida les agents à intervenir illico. Elle leur déclara alors que ce jeune homme l'avait attrapée par le bras et tentait même de l'embrasser. Cependant, le jeune homme nia énergiquement avoir eu une quelconque mauvaise intention envers cette jeune fille. Il prétendit qu'il essayait juste de se frayer un chemin parmi les nombreux passants dans cette rue et son bras a touché incidemment celui de la touriste. Le jeune homme fut inculpé d'atteinte aux bonnes mœurs et traduit devant un tribunal où il écopa de 8 mois de prison ferme.
La colère est toujours mauvaise conseillère On a souvent dit que la colère est une folie passagère. C'est donc un état psychologique qui se rapproche de l'état de démence. Certains psychiatres considèrent même qu'entre la colère et la crise de démence il n'y a qu'un pas. Tel fut le cas pour ce drame survenu dernièrement à Ben Arous et qui était la conséquence inévitable et incontestable d'une scène de ménage entre deux époux qui a dégénéré. Le dossier de l'affaire montre que les scènes de ménage étaient fréquentes car l'épouse étant facilement irritable. Le jour des faits, l'épouse est arrivée au paroxysme de la colère et ne pouvant plus se contrôler, se saisit subitement d'un couteau de cuisine et sans crier gare, elle porta un coup à son époux en plein dans le cœur. Suite à cela, elle a réalisé la gravité de son acte et elle a essayé de porter secours à son époux en le transportant à l'hôpital. Il a subi une intervention chirurgicale délicate et a échappé à une mort certaine. Dépêchés sur les lieux, les agents de la brigade criminelle ont procédé aux constats nécessaires, après avoir informé le procureur de la République. Celui-ci ordonna l'ouverture d'une enquête. L'épouse a été interpellée et entendue par les enquêteurs. Elle a reconnu son forfait et expliqué qu'elle avait agi sous l'influence de la colère. Elle a été arrêtée et sera incessamment traduite devant un tribunal.