Auteur d'une remarquable première mi-temps lors de son face à face avec les sudistes de l' ASG, l'Espoir d'Hammam-Sousse, n'a pas pu en seconde période reprendre l'avantage et encore moins relever le rythme. La bande à Sofiène Hidoussi de son côté, et en dépit d'un comportement meilleur en seconde période, n'a pas été à vrai dire tranchante. Cela dit, avec un volume plus important que son adversaire, les joueurs de l'ESHS auraient aspirés à un résultat meilleur si, la chance mise à part , ils auraient été plus spontanés dans leur jeu. Dépité en fin de match, Laâtiri lâcha « la chance n'a pas été de notre côté ». Limpide, l'explication somme toute, est insatisfaisante. En effet, au vu de la formation alignée, à propension offensive (Lahmar, Ben Belgacem S, Mansour et Mhedhebi) et au vu du volume produit par la bande de Laâtiri ( avant et après le but) , tout laissait croire que l'Espoir était sur la bonne voie. Sauf qu'entre le plan échafaudé dans les vestiaires et la réalité du terrain, beaucoup de choses à prendre en compte. Le staff de l'Espoir l'a bien constaté à ses dépens. Pourtant malgré une préparation rondement menée au cours de la semaine, les joueurs ont manqué de ressources mentales assez du reste pour se mettre se l'abri. Faute d'avoir su et pu poser leur jeu, la bande à Laâtiri a perdu en seconde mi-temps la maitrise de la zone médiane. Manquant de créativité dans la construction du jeu, et surtout n'ayant pas pu se défaire du pressing pratiqué par son adversaire, l'entrejeu de l'Espoir a manqué de spontanéité dans la phase de progression de la balle, chose qui a influé sur la qualité du jeu produit. Et ce n'est pas le nombre incalculable de corners et coup-francs obtenus par l'équipe qui allait changer la situation, puisqu'ils ont été mal-exploités. Seule circonstance atténuante ? La jeunesse et le manque de maturité des joueurs comme Lahmar, Ben Belgacem ou encore Mansour Yassine. Pêcher mignon ! si l'on est mais assez symptomatique d'une cohésion encore imparfaite de l'équipe de l'Espoir. Alors parfaire la cohésion entre les joueurs en vue de retrouver l'équilibre du groupe, est plus qu'une nécessite, une condition de survie. ASG : Manque d'audace Ayant opportunément profité d'un laps de temps de flottement de la défense de Laâmouri, les sudistes de Gabés après le but d'égalisation ont fait preuve de réalisme durant le reste de la rencontre. Evoluant selon leurs possibilités, les camarades de Thameri solidaires, n'ont pas cherché l'aventure. Au contraire, intelligemment ils ont bien investi les espaces délaissés par l'adversaire pour pouvoir manœuvrer en toute liberté et sortir leurs griffes. N'eut été , là aussi, une certaine maladresse, la bande à Hidoussi aurait été plus heureuse. L'important n'était-il pas de remonter au tableau de classement ? C'est chose faite. Mais le résultat positif ne doit nullement obstruer la vue sur les imperfections. Le coach sudiste ne croyait pas si bien dire quand il pensa que « son équipe l'a échappé belle ». En effet, la fébrilité de l'axe défensif de l'ASG était manifeste. La mésentente et le manque de communication entre Boucharbia et Kaâb furent, hélas, mal- exploités par l'attaque adverse. Par ailleurs, on aurait tant aimé voir plus d'audace de la part des protégés de Hidoussi, quand en seconde période ils avaient bénéficié de beaucoup d'espaces. Bref, l'audace d'un côté comme la spontanéité de l'autre sont finalement des qualités qui font la différence.