«On n'est jamais plus trahi que par les siens»; Un adage que les Hammam-Lifois auraient été en droit de soulever à l'endroit de leur ex-défenseur Amine Kamoun auteur des deux buts précipitant leur défaite à Monastir. Mais Amine Kamoun qui a paru avoir mangé du lion lors de ce match en allant jusqu'à pointer du doigt à chaque but le banc Hammam-Lifois nous révèle les raisons de sa super-motivation, de son évolution exceptionnelle et surtout les dessous de ses gestes après ses deux buts : « C'est vrai je me suis préparé spécialement et depuis longtemps déjà pour ce match et pour cause. Lors du mercato hivernal, j'avais exprimé mon ardent souhait de quitter l'ASK et de rallier gratuitement Hammam-Lif, une ville où je n'ai compté que des amis et où je me sentais tellement bien. Adel Daâdaâ prit l'avis « autorisé »( ?) de son entraineur adjoint Adel Khatali. Ce dernier contre toute attente, contre toute logique me récusa pour …insuffisance technique (sic). C'est pour cela que j'ai dédié mes deux buts du doigt à ce technicien sur la banc des verts pour m'avoir privé de rallier les Hammam-Lifois cet hiver. Un cinglant démenti en quelque sorte à ma supposée...insuffisance technique voilà tout ». Non messieurs du staff! Le tout Hammam-Lif avait applaudi ces derniers temps l'épilogue du différent Saramania-Anis Ben Chouikha sous les louables auspices de la commission ad-hoc présidée par Hamadi Latrous. D'ailleurs le joueur a même rallié le groupe après un passage non justifié chez les espoirs et une amende modique décidée par le CD. Mais l'entraineur et son adjoint passèrent outre les vœux de toute une ville, du BD, de la commission technique et ne daignèrent même pas convoquer le capitaine charismatique parmi les 22 joueurs ayant effectué le déplacement à Monastir. Qu'ils gardent encore une dent contre Ben Chouikha, c'est leur affaire et nous comprenons qu'ils ne l'invitent pas ailleurs à prendre un pot ou à diner ensemble. Mais il y va maintenant de l'interêt du club, voire de sa survie parmi l'élite et les griefs personnels ne doivent plus avoir droit au chapitre. Continuer à aligner un certain Iheb Boussifi revenant les yeux de la tête aux caisses et errant comme une âme en peine en ignorant avec superbe jusqu'à l'existence de Ben Chouikha est une aberration grotesque. Pareil pour Marouène El Ghoul très en deçà des attentes. Il est grand temps que le staff redresse son tir et mette de côté cette gestion sentimentale et nullement professionnelle du groupe. Car il ne faudrait pas être une lumière ou un diplômé des polytechniques pour prévoir en faveur de qui pencherait la balance sous peu au cas où ces règlements de comptes perdureraient… Ce qui ne saurait tarder du reste, aux dernières indiscrétions filtrant du proche entourage du BD. A bon entendeur !