La journée de récupération a permis à l'Espérance Sportive de Tunis de creuser encore plus l'écart qui la sépare de ses suivants immédiats en l'occurrence le C.A.Bizertin et l'A.S.Marsa. Encore une journée qui lui a été totalement favorable dans la mesure où les Cabistes ont concédé une deuxième défaite en déplacement, à Sfax plus précisément. Voilà donc les « Sang et Or » solidement installés en tête du classement général avec une avance sécurisante, du moins pour le court terme : sept points et huit points d'avance sur ses suivants immédiats le C.A.Bizertin et l'A.S.Marsa, les deux agréables surprises de ce début de championnat. Des chiffres révélateurs L'Espérance de Tunis et en dépit d'un calendrier très chargé (cela fait plus de 18 mois que l'équipe est astreinte à une moyenne d'un match tous les quatre jours) tient toujours le cap dans la compétition nationale, elle se permet même d'améliorer ses performances comparativement à semblable parcours de la saison écoulée : - Saison 2010 -2011, 15ème journée : 35 points, 11 victoires, 2 nuls, 2 défaites ; 26 buts marqués, 12 concédés - Saison 2011-2012, 15ème journée : 40 points, 13 victoires, 1 nul, I défaite ; 29 buts marqués, 7 buts concédés L'Espérance de Tunis comptait quatre points d'avance sur l'Etoile S.S après quinze journées en 2011, elle en compte sept cette saison mais sur les Bizertins cette fois-ci. Un club sans problèmes Qu'est-ce qui fait courir l'Espérance de Tunis ? Une stabilité à tous les niveaux : technique, médicale et administrative. Un encadrement sans pareil ailleurs notamment au niveau de l'encadrement de l'effectif. Un club sans problème qui tire sa force de l'attention particulière qu'accordent Hamdi Meddeb le président du club et son proche entourage à ce qu'il qualifie de sa seconde famille. Ce n'est pas tout dans la mesure où l'équipe de Bab Souika a su tirer profit de ce que l'on qualifie du « désengagement » des autres clubs phares du pays : l'Etoile, le Club Africain et à un degré moindre le Club Sfaxien. Sinon comment expliquer les 16 points d'avance sur ce dernier, les 18 sur l'Etoile et les 20 sur le Club Africain, un scénario inhabituel par le passé. Car c'est qu'au niveau de la gestion quotidienne du vécu de chacune de ces prestigieuses équipes, tout a laissé, jusque là du moins, à désirer, tout est allé de travers. Les jeux restent ouverts Pour l'Espérance comme pour les Cabistes et les Marsois comme d'ailleurs pour les habituels prétendants, le championnat est loin d'être joué. Pour l'actuel leader, il s'agit de garder les pieds sur terre tout en évitant la suffisance. Pour les autres équipes, nous partons du fait qu'en sport en général et en football en particulier rien n'est encore joué, au contraire tout reste possible pour décrocher une place dans les deux compétitions africaines. Rafik BEN ARFA
Un incident d'avion banal L'Espérance a effectué le déplacement de Gabès par avion avec atterrissage sur l'aéroport de la base militaire de la ville. Un incident banal (voyant au rouge) qualifié de technique a marqué le retour de l'équipe lors du décollage, ce qui a amené le commandant de bord à rebrousser chemin par mesure de précaution pour procéder à des vérifications supplémentaires. L'avion a repris son envol quelques minutes plus tard (quarante minutes) pour gagner le soir même Tunis aux environs de 22 heures sans autre incident. R.B.A
Après ASG-EST(0-2) Les Gabésiens trahis par leur condition physique L'arrivée des champions d'Afrique et de Tunisie en titre a été accueillie en grandes pompes par toute la famille sudiste qui mit les petites assiettes dans les grandes à l'occasion de cet évènement. Ameur Bahri le doyen et Khalil Chammam le régional ont été honorés avant le coup d'envoi du match. La rencontre revêtit deux aspects différents. Une première période avec un net avantage pour les sudistes qui mirent sous pression la défense « sang et or » avec une kyrielle d'occasions nettes toutes curieusement vendangées par les Amine Aouichaoui, Aymen Cherni, Anis Zghab, soit par maladresse soit par prouesse de l'excellent Moez Ben Chrifia. Quelques escarmouches en contre partie de Aouadhi, Yannik et Chammam mais na portant pas tellement à conséquence. La seconde période vit le réveil des visiteurs. Il faut dire que les efforts fournis par les sudistes en première mi-temps ont fini par peser sur des organismes déjà trainant les séquelles des deux autres matches disputés en semaine contre l'USMO et le CA. Les « sang et or » et notamment depuis la rentrée de ce petit lutin de diable de Youssef Msekni déroulèrent tranquillement. Un premier but sur pénalty transformé par Karim Aouadhi qui se fit justice lui-même sur faute de Chibani (64'). Et un second but de inévitable Yannik en fin de match (89'). Match plaisant en somme avec une victoire revenant à l'écurie la plus rodée à ce genre de rythme infernal. A souligner la protestation véhémente des locaux à l'endroit de Issam Rahmouni pour le pénalty qu'ils jugent inexistant. Des scènes déplorables en fin de match émaillèrent ce festival fraternel entre Gabésiens et Espérantistes que des liens très étroits unissent et c'est grandement dommage du reste.