Bilan très peu flatteur des Hammam-Lifois au terme de cette première phase. Bons derniers de la hiérarchie, le plus grand nombre de défaites du lot(10), une défense passoire avec la bagatelle de 25 buts concédés et une attaque peu percutante (11) réalisations. Mais ce qui inquiète le plus dans cette affaire, c'est la perte du cachet de jeu qui a jusque là caractérisé l'évolution des verts. Un jeu en déviation avec des passes courtes, des triangulations rapides avec des solutions multiples au porteur du ballon sans oublier les transversales millimétrées partant du pied magique du géomètre du groupe le toujours jeune Anis Ben Chouikha désarçonnant les arrière-gardes adverses. Qu'en reste –t-il pour l'heure ? Des balles balancées devant au petit bonheur la chance, des chevauchées solitaires sur le flanc gauche d'un lunatique Odorosi, des ruées désordonnées du bouillonnants Junior. Circonscrire définitivement les dissensions Le différent Saramania-Ben Chouikha n'est plus un secret pour personne. Et même quand par naïveté le tout Hammam-Lif avait cru qu'il avait été circonscrit par Hamadi Latrous avec retour dans le giron des séniors du capitaine, l'affaire n'a pas connu pour autant l'épilogue escompté. Les deux hommes s'ignorent pratiquement se contentant de quelques bribes de syllabes échangées entre eux au bout des lèvres et encore. Contre l'ESZ, la sortie de Ben Chouikha à la 60ème minute a été très mal ressentie par ce dernier, jouant les victimes et criant ses grands dieux être encore en mesure de donner à ses coéquipiers. Maintenant avec le début imminent de la seconde phase, toutes les cartes doivent être mises en règle et à tous les niveaux. La situation quoique critique n'est pas désastreuse pour autant. Il suffit que la concorde règne, que le groupe reprenne confiance en ses moyens qui sont énormes, que les inconditionnels entourent les joueurs de leur sollicitude, que chacun s'acquitte exactement du rôle qui lui est dévolu sans empiéter outre mesure sur les prérogatives des autres en respectant scrupuleusement leurs plate-bandes …pour que le club réussisse sans le moindre doute son envol habituel. Faut-il souligner que le président Adel Daâdaâ n'a manqué à aucun moment à ses engagement vis-à-vis de ses employés avec des salaires, des primes ponctuellement payés sans le moindre retard.Le payer de retour par des résultats positifs pour les énormes sacrifices financiers qu'il n'a eu de cesse de consentir serait un signe de reconnaissance de la part des joueurs banlieusards. Ils sont en plus redevables à leurs couleurs, à leur club, à leurs inconditionnels de ce sursaut rageur.