Doute sur les circonstances de la mort de Moncef Ben Ali, frère du président déchu La dépouille exhumée et soumise au médecin légiste La dépouille de Mohamed Habib, alias Moncef Ben Ali, frère du président déchu, inhumé le 15 mai 1996, au cimetière de Hammam Sousse a été exhumée, hier, pour être présentée au médecin légiste, pour enquête sur les circonstances du décès. Dans une déclaration à l'agence TAP, le premier juge d'instruction au tribunal de première instance de Sousse 2, Me Boubakar Souguir, qui a supervisé cette opération a expliqué que l'extraction de la dépouille, sur la base d'une commission rogatoire, se déroule dans le cadre de l'instruction dans une affaire présentée au tribunal de première instance de Tunis. Il a expliqué que la dépouille de Moncef Ben Ali va subir différents examens médicaux pour déterminer les causes du décès avec précision, en raison des multiples doutes autour des circonstances de la mort. Le correspondant de la TAP à Sousse a assisté à l'opération d'exhumation de la dépouille à laquelle ont assisté le représentant du ministère public, le médecin légiste, un officier de l'état-civil de la municipalité de Hammam Sousse, ainsi que des agents de l'ordre dela police et de la garde nationales.
La BERD ouvre prochainement un bureau à Tunis L'ouverture prochaine d'un bureau de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) à Tunis était au centre de l'entretien, hier, du secrétaire d'Etat aux affaires européennes Touhami Abdouli avec le président de la BERD Thomas Miro, qui effectue une visite travail en Tunisie les 3 et 4 courant. L'entretien a, en outre, porté sur les perspectives de coopération de la Tunisie avec la BERD. M. Abdouli a, dans ce sens, souligné la volonté du gouvernement de renforcer la coopération avec la banque, dont la Tunisie est membre depuis décembre 2011. Thomas Miro a indiqué que l'objectif de sa visite en Tunisie est de « donner le coup d'envoi effectif aux investissements de la BERD en Tunisie », souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Gabès: Sit-in de protestation des agents de la société Sohatram devant le siège du gouvernorat Les agents de la société Sohatram à Gabès ont observé hier, un sit-in de protestation devant le gouvernorat, en raison de la non obtention des autorisations d'accès au sahara, qui sont délivrées par la direction régionale de l'emploi à Tataouine». Cette situation fait peser une menace sur les sources de revenus des travailleurs, porte atteinte à la cohésion de la société tunisienne et alimente les velléités régionalistes ont déclaré plusieurs protestataires à la correspondante de l'agence Tap. Ils ont appelé les autorités régionales à intervenir auprès des parties concernées pour régler ce problème, d'autant la société en question emploie 254 personnes dont un grand nombre de travailleurs issus du gouvernorat de Tataouine. A noter que la société Sohatram, basée dans le gouvernorat de Gabès est spécialisée dans le transport et la manutention des marchandises et équipements pétroliers.
Des ouvriers de chantiers forcent l'entrée principale du siège du gouvernorat de Béja Les employés du gouvernorat de Béja ont quitté hier matin leur poste de travail après avoir été surpris par des ouvriers de chantiers qui ont forcé l'entrée principale et ont bloqué la route menant vers le siège du gouvernorat, a constaté la correspondante de l'Agence TAP dans la région. Les protestataires avaient effectué une marche de protestation dans les grandes artères de la ville et avaient observé une grève, annoncée par le syndicat de base des ouvriers de chantiers relevant de l'Union des travailleurs de Tunisie (UTT), au cours d'une réunion tenue le 22 avril 2012. Les protestataires revendiquent notamment leur droit à la sécurité sociale et à l'augmentation salariale. Selon le gouverneur de Béja, Nasser Temimi, des négociations lancées avec les structures concernées ont abouti à des accords dont certains sont entrés en vigueur. Les services concernés oeuvrent actuellement pour assurer la sécurité sociale à quelque 3200 ouvriers de chantiers (recrutés après le 14 janvier), a affirmé le gouverneur de la région. D'autres revendications tel que la rémunération des jours fériés et les majorations salariales devaient être examinées à l'échelle nationale, a-t-il précisé.