Après une belle cuite quelque part dans une des habitations inoccupées, le couple en état d'ébriété manifeste, a décidé d'aller faire la tournée des grands ducs à bord d'une mobylette style antiquité, qui ne démarre qu'après de gros efforts. Une fois la mobylette a démarré, c'était la grande joie. Petit à petit la mobylette se faufilait entre les voitures au niveau d'une rue principale d'un quartier populaire, ils ont commencé à manifester leur joie en criant, en utilisant leur vocabulaire coutumier. Méchanceté à l'adresse des passants, insultes, des mots orduriers. Cela ne pouvait pas durer puisque arrivés au niveau d'un rond point, ils se sont arrêtés car obligés de s'exécuter aux ordres des agents de police qui se trouvaient à cet endroit. Deux policiers se sont approchés du couple pour les vérifications d'usage, pièces d'identité et autres. Ils ne portaient rien sur eux. Les agents ont constaté qu'ils étaient dans un état euphorique. Sentant l'alcool, menaçant les agents ils ont refusé de quitter la mobylette, mieux même la dame d'honneur s'est permise de tirer de son sac une bombe à gaz elle en a aspergé le visage du policier. Ce dernier, une fois secouru par ses collègues, a porté plainte. A l'issue de l'enquête préliminaire ils ont été traduits devant une chambre correctionnelle qui les a condamnés à des peines de prison ferme pour chaque délit, car ils en avaient plusieurs 15 jours pour ivresse et tapage nocturne O2 mois pour perturbation de l'ordre public 02 Mois pour détention et utilisation d'arme blanche 06 mois pour agression d'un officier de police lors de l'exercice de ses fonctions. Ayant fait opposition, ils ont comparu de nouveau devant une chambre correctionnelle, en état d'arrestation. Les avocats ont relevé certaines défaillances dans les procédures d'enquête, ils ont prié le juge d'annuler le premier jugement et de modifier la sentence en se limitant au minimum de peine. L'avocat de la fille a prié le juge de donner à sa cliente une chance et de la réinsérer dans la vie sociale car elle est mère d'une petite fille et de prononcer l'acquittement puisqu'elle a toujours nié avoir agressé le policier et puis pour l'avocat, les agents de l'ordre dans cette affaire sont considérés comme juge et parti. L'affaire a été mise en délibéré.