L'Espérance est prévenue ses deux poursuivants ont, en effet, fait parler la poudre. Cinq buts à chacun du CAB et de l'ASMarsa. Pourtant la journée, amputée d'une rencontre à commencé avec une lenteur désespérante six buts seulement en première mi-temps et un peu parfois désolant. Mais la deuxième période a tout compensé. 15 buts dont un, celui de l'Olympique de Béja vaut de l'or pour ce club qui cède enfin sa peu enviable lanterne rouge. Mais si à la Marsa, c'est l'avenir qui a ouvert le score, à Bizerte, le CAB a quand même commencé par douter en concédant le premier but à son adverse Khalladi. A la Marsa comme à Bizerte on a dû quand même attendre la deuxième mi-temps pour voir le jeu quelque peu revigoré. Au contraire des deux dauphins, ce sont les poids lourds qu'on continue d'attendre, n'ont pas du tout impressionné. Il est vrai que le Club Africain et l'Etoile ont gagné, mais à quel prix, l'Etoile a dû son salut à un penalty et le Club Africain après avoir peiné dur. Quant au C.S.Sfaxien, il s'est contenté d'avoir le meilleur pourcentage dans la possession du ballon et prendre même l'avance au score. Mais non seulement il s'est fait remonter au score, il a du concéder l'avance à l'U.S.Monastir, il n'a dû en fin de compte qu'à un but d'égalisation à cinq minutes de la fin mais sans jamais donner l'impression de pouvoir jouer le premier rôle. A Gafsa, une formation trop rajeunie d'El Gaouafel n'a pu que partager un nul avec la JSK qui n'en demandait pas plus. Doit-on donc circonscrire la lutte pour le titre précocement ? Au vu des prestations de l'Etoile, du C.S.S et surtout du Club Africain, on ne voit que ces deux équipes qui ont marqué hier chacune cinq buts, capables de talonner l'Espérance. Mais c'est en bas que le spectacle promet de continuer. Car ils sont nombreux à frôler l'enfer de la relégation. En attendant, l'OB a glané hier une très précieuse victoire lui ayant permis de céder la lanterne rouge, à sa victime du jour, l'A.S.G. Cette victoire, la 3ème du genre cette saison, à l'actif des cigognes leur permet de respirer et de voir l'avenir avec optimisme. Mustapha ZOUBEIDI