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Le défaut de ses qualités
Tourisme : Hammamet a du mal à décoller
Publié dans Le Temps le 23 - 05 - 2012

Cité calme l'hiver, Hammamet est presque endormie entre ses deux avenues mythiques. La mer et la plage semblent recharger leurs accus durant neuf longs mois. Et puis l'été arrive d'un seul coup.
La population de Hammamet double, parfois même elle triple. On aime cette côte et on y vient pour s'oxygéner et se ressourcer. Mais déjà on pense à demain et notamment à la haute saison touristique . Au cœur des entreprises touristiques on réfléchit aux possibilités de créer de nouveaux mobiles d'attraction permanents susceptibles d'enrichir le produit touristique hammamettois et de le voir s'imposer sur les marchés étrangers. Mais comme l'a précisé M. Ahmed SMAOUI, ancien ministre du tourisme, ancien ministre du transport et ancien directeur à l'ONTT et consultant en tourisme Hammamet lors d'un colloque organisé par la jeune chambre de la ville Hammamet a du mal à décoller. Elle a les défauts de ses qualités. Ses atouts sont nombreux. Rien ne manque à cette station balnéaire pour remplir ses unités: une infrastructure hôtelière de taille, un produit diversifié, une Médina et une grande marina. « Hammamet a un produit qui ne répond pas aux besoins de la demande. Elle s'est contentée de recevoir pendant de nombreuses années un flux important de visiteurs principalement intéressés par les plages. Aussi, arrive-t-elle péniblement à améliorer ou à exploiter d'autres formes de tourisme tels que les circuits culturels, la découverte des villes, le tourisme de congrès, le tourisme de santé et le tourisme sportif. Avec plus de 165 mille lits soit 25 % de la capacité du pays, Hammamet est restée un véritable ghetto touristique. Son mono-produit balnéaire de faible qualité n'attire pas les clients. Les arrivées touristiques ont enregistré un fléchissement durant les cinq premiers mois de l'année. L'ensemble des marchés émetteurs est en recul. Les professionnels s'y attendaient. La crise économique a influé sur les choix de voyage. Elle est devenue bon marché et manquant d'exotisme. Son produit culturel est maladroitement mis en valeur. En fait, la muséographie est obsolète, les sites culturels ne sont pas entretenus, les itinéraires sont d'une lassitude criarde et guère originaux. La plaisance est en rade. Elle essaie de remonter malgré vents et marées. Seule la thalasso carbure à merveilles malgré la chute des curistes. Bref malgré ses défaillances, la cité des jasmins n'a pas pour autant perdu cette atmosphère indescriptible, cette impression d'exotisme et de familiarité chaleureuse qui la rendent si particulière. Cette destination a malgré tout des atouts à faire valoir mais a encore certaines faiblesses: promotion insuffisante, manque d'animation et de lieux d'attraction, vétusté d'une partie de la capacité hôtelière, capacité hôtelière toujours insuffisante…Reste à réorganiser cette activité touristique dans cette belle côte d'Azur de Tunisie

Pour une nouvelle feuille de route

La Révolution n'est pour rien dans la crise de notre tourisme .Notre tourisme était déjà en difficulté, avant même le 14 janvier. « Cette Révolution précise Ahmed Smaoui est une véritable chance pour notre tourisme grâce à l'extraordinaire capital sympathie qu'elle est en train de créer à l'échelle mondiale et à l'extraordinaire degré de notoriété qu'aucune campagne de publicité n'a pu réaliser à ce jour. Le retour au calme, la sécurité et l'amélioration du climat social sont des conditions essentielles pour permettre une bonne reprise de l'activité touristique à Hammamet. La relation employeur/employé ne doit plus être une relation exploiteur/exploité. Tous les professionnels sont appelés à revoir leur stratégie sociale et chercher une solution radicale aux problèmes de la précarité et de la saisonnalité de l'emploi touristique ». C'est le moment opportun pour réagir énergiquement, bien, d'une manière efficace et surtout dans une synergie commune qui englobe professionnels, opérateurs touristiques, département de tutelle et comme l'explique l'ex-ministre du tourisme.

La politique touristique doit changer de stratégie, de méthodes, de vison et d'hommes. La promotion touristique ne sert plus à rien quand le client n'a pas à sa disposition l'aérien de point à point pour le faire venir à Hammamet. En ce moment de crise, il faut encourager l'investissement touristique en vue d'augmenter la capacité d'accueil. Le mal est là, il faut élucider les causes et y trouver les solutions adéquates et là je pense au tourisme résidentiel qui tarde à décoller en raison des tracasseries administratives. Le parc d'Hammamet est vieillissant. Il faudrait penser à l'innover. Il faudrait une nouvelle génération d'hôtels. Le produit doit évoluer pour s'adapter aux nouvelles attentes de la clientèle. Il faut jouer sur de bons tarifs aériens, de bons tarifs dans les hôtels et de bonnes prestations de tous genres, pour ne pas décevoir le client et lui donner une chance pour bien parler du produit autour de lui. Tout le monde est conscient de l'enjeu et de l'importance de la promotion pour Hammamet. Il faudrait développer une bonne stratégie promotionnelle et une belle image propre à cette station. L'objectif étant de prendre les mesures nécessaires pour maintenir l'activité touristique, de consolider les parts de marchés sur les principaux bassins émetteurs, et de prospecter de nouveaux marchés identifiés comme des relais de croissance. Hammamet a besoin d'un nouveau tissu urbain et touristique. La révision du plan d'aménagement urbain et touristique s'impose. Il faudrait défendre un «tourisme responsable», respectueux de l'environnement et des valeurs humaines et conforme au développement durable ». Bref comme l'ont exprimé les jeunes jaycees d'Hammamet : il faudrait passer à une autre panoplie de mesures de soutien, qui pourront aller booster le tourisme à Hammamet et redorer son blason.


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