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La Zitouna Sports et l'énergie du désespoir!
Enquête: Une école en perdition malgré ses 80 ans d'existence
Publié dans Le Temps le 01 - 08 - 2007

1927 : Création de la Zitouna Sports. Quatre-vingts ans déjà, au cours desquels elle a brassé large parmi les jeunes tunisiens. Une association omnisports qui a banni le football de son lexique.
Plutôt une école de formation et d'éducation au sein de laquelle les jeunes pratiquent le sport dans son sens le plus pur.

Une indifférence générale
Il serait superflu de passer en revue les énormes services rendus par la Zitouna au sport tunisien et encore moins de citer les noms de joueurs et athlètes ayant porté haut les couleurs nationales au risque d'oublier plusieurs d'entre eux, tellement ils sont nombreux.
Que reste-t-il de cette prestigieuse association, aujourd'hui, au bord de l'asphyxie, si ce n'est l'indifférence générale ? Cette indifférence qui rejaillit sur les 800 licenciés portant les couleurs et qui pratiquent leur sport favori dans des conditions très difficiles faute d'infrastructures sportives et d'un budget de fonctionnement conséquent. Ces difficultés ne datent pas d'hier. Déjà, dans un article paru sur notre journal le 5 juillet... 1983, Raouf Khalsi s'est penché sur la situation déchirante de cette attachante association. Pourtant elle « continue à survivre » grâce à une poignée de dirigeants engagés à l'instar de Chérif Souhabi, Mohamed Boukhtioua, Abdallah Jebara... Le hasard a voulu que nous rencontrons les deux premiers, une occasion pour évoquer avec eux la situation actuelle de la Zitouna Sports mais surtout son avenir dans le court terme. Une rencontre voulue à partir du moment où nous avons eu écho de l'invraisemblable comportement du président de l'association, en l'occurrence M. Tahar Senoussi, qui a interdit à tous les membres du Bureau directeur l'accession au siège de la Zitouna Sports en changeant les clés de ses locaux. Pire même quand s'adressant à Chérif Souhabi, cheville ouvrière de la Zitouna Sports (quelque cinquante d'années au service du club), il l'a menacé de le défenestrer s'il persiste de lui demander des comptes. « Un comportement pareil n'est pas digne d'une personne à la tête d'une des plus anciennes associations du pays au passé glorieux », martèlera notre interlocuteur qui s'est vu, à la surprise générale, écarté de la présidence de la section de handball en dépit de son retour à la Nationale B au terme de la saison écoulée.

Doublement pénalisée
Il y a lieu de dire que la Zitouna Sports n'est pas au bout des souffrances qu'elle endure au fil des ans. Elle a été à chaque fois délogée du siège qu'elle occupait à Sidi Bahri, à la rue Lénine avant de chuter à la Pépinière.
- Le 5 juin 1973, le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et au Sport débloquait la somme de 10.000 dinars pour la construction d'une salle couverte. Rappel en 1979, resté lettre morte à nos jours.
- L'équipe est par voie de conséquence doublement pénalisée sur le plan financier en étant acculé à payer ses séances d'entraînements et matchs officiels, en salle. Et sur le plan sportif en évoluant constamment en déplacement.
- Un budget de fonctionnement de 9500D pour couvrir les frais nécessaires par la prise en charge de 800 licenciés (équipement, transport, nourriture...). A titre d'exemple, la dernière aide de la municipalité de Tunis a été de... 14.000 dinars contre 34.000 dinars précédemment. Curieux, tout de même.

Dérives et dépassements
Pourtant et bien avant cet épisode, on continuait, néanmoins, à vivoter, plutôt mal que bien mais on continuait à espérer d'autant plus que le président en exercice s'est entouré à ses débuts de personnes expérimentées qui connaissent le milieu de la Zitouna Sports : les Souhabi, T.Ksouri, Mokkadem, Jaballah, Boukhtioua, Dachraoui.
L'espoir a malheureusement cédé la place à la déception avec la prise de mesures aussi bien curieuses qu'invraisemblables, pas pour le président qui agissait selon son bon vouloir :
- mise à l'écart de membres qui ne sont pas d'accord avec sa « ligne de conduite » à lui ou à défaut leur retirer la présidence d'une section et ce, en infraction des 6 et 12 des règlements des associations sportives : Mme Gmiha, MM. Ben Amor, Abdennebi, Draoui, Ben Jemaâ... outre la marginalisation d'autres dont les responsables de la section de basket-ball.
- Plus grave encore avec la dissolution des équipes de handball seniors et juniors filles sous le prétexte que deux d'entre elles ont été insolentes à son égard !! Une décision unilatérale alors qu'il aurait été plus logique de suspendre carrément les deux fautives.

Le rôle de la tutelle
Les dérives du président en exercice sont si nombreuses qu'il est impossible d'énumérer leur totalité. La Zitouna Sports mérite un sort autre que celui qui lui est réservé.
Déjà, sérieusement pénalisée au niveau de l'infrastructure, des sources de financement, des problèmes de logistique, voilà que plusieurs membres de son comité directeur sont traités comme des marginaux. Ceux-là même qui passent une grande partie de leurs journées pour encadrer les jeunes licenciés, qui avancent d'importantes sommes d'argent pour ne pas paralyser les activités quotidiennes des sections sports (ils attendent encore d'être remboursés).
Les membres visés par les comportements du président de l'association ne sont pas restés inactifs faisant part de leurs préoccupations aux responsables régionaux de la Jeunesse, du Sport et de l'Education physique, conscients que c'est la Zitouna Sports qui est visée directement.
Des copies d'information ont été adressées au Département de Tutelle et aux responsables régionaux dans l'espoir de leur donner une suite salutaire. L'objectif est de sauver la Zitouna Sports. Soit de convoquer une assemblée générale extraordinaire soit de réunir toutes les parties en conflit pour dresser le bilan de la situation et arrêter les mesures idoines afin de permettre à la Zitouna Sports de continuer à poursuivre un rôle important parmi les jeunes .


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