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L'Espagne remet aujourd'hui son titre en jeu
Publié dans Le Temps le 08 - 06 - 2012

Favorite à sa propre succession et à un inédit doublé à l'Euro, l'Espagne devra cependant venir à bout d'une plus ou moins vive concurrence. Décryptage des forces en présence, entre favoris, outsiders, surprises possibles...
Les favoris
Inévitablement, la sélection qui revient sur toutes les lèvres au moment de citer un favori pour l'Euro 2012 n'est autre que le tenant du titre, l'Espagne. Pourtant, la formation de Vicente Del Bosque a été moins rayonnante et impressionnante lors de ses dernières sorties. Pourtant, l'histoire démontre que jamais une nation n'a réussi à conserver son titre à l'Euro suivant. Pourtant, la guerre interne entre Madrilènes et Barcelonais parait laisser des traces un peu plus profondes à chaque rassemblement. Pourtant, certains cadres de la Furia Roja semblent physiquement entamés avant même que ne débute la grand-messe continentale. Sans parler de ceux qui ne seront pas là (Puyol, Villa). Oui mais voilà, l'Espagne continue de séduire par sa capacité à rendre insaisissable le ballon pour ses adversaires et dispose de joueurs (Xavi, Iniesta, Silva...) capables de faire la différence à tout moment. Donc impossible de ne pas la citer comme favorite.

Tout comme il est difficile d'occulter l'Allemagne et les Pays-Bas. La Mannschaft a beau présenter de sérieuses lacunes en défense, comme l'a démontré sa défaite, certes avec une équipe bis, contre la Suisse (5-3), elle n'en reste pas moins un candidat certain pour le titre, elle qui commence à se lasser de bien figurer dans chaque grande compétition sans soulever le trophée à l'arrivée. Ainsi, depuis 2002, les Allemands n'ont loupé aucun dernier carré, que ce soit à l'Euro ou au Mondial. Quant aux Néerlandais, il s'agit sans doute de l'équipe la plus redoutable sur le plan offensif avec les Van Persie, Robben, Van der Vaart, Huntelaar... Leur seul point faible véritable : les ego des uns et des autres, qui menacent à tout moment de transformer le vestiaire batave en poudrière. Et puis il ne faut pas oublier que ces deux équipes se retrouvent dans le même groupe, ce qui représente toujours un risque sérieux d'en voir disparaitre une trop tôt.


Les outsiders

Evidemment, avec les yeux du cœur et un brin de chauvinisme, il est tentant de placer la France dans cette catégorie. Après tout, la formation de Laurent Blanc n'est-elle pas invaincue depuis 21 matches ? N'a-t-elle pas battu l'Allemagne chez elle ou le Brésil au Stade de France ? Des succès de prestige qui lui permettent d'aborder cet Euro avec une belle réserve de confiance. D'autant plus si Franck Ribéry joue comme au Bayern et qu'il forme avec Karim Benzema un redoutable duo en attaque. Reste à voir si le bât ne blessera pas trop en défense...

L'Italie, elle, avait tout pour aborder cette compétition le pied au plancher, avec un sélectionneur, Cesare Prandelli, adepte du beau jeu et une nouvelle génération séduisante, à défaut de géniale. Mais malheureusement pour la Squadra Azzurra, le scandale des matches truqués est passé par là. A moins de se fier à cette statistique étonnante : en 1982 et en 2006, le football italien avait déjà été inquiété par des affaires similaires. Et la sélection était à chaque fois devenue championne du monde. Mais là, il s'agit d'un Euro, alors...

Placée dans un groupe très abordable, la Russie aura aussi son mot à dire à n'en pas douter. Impressionnante lors de l'Euro 2008 avant de s'incliner en demi-finales face à l'Espagne et de disparaitre de la circulation lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010, la sélection dirigée par Dick Advocaat a tout ce qu'il faut à chaque poste pour être redoutable. Mais le mental russe... Quant au Portugal, le problème est différent. Même sans un grand attaquant capable d'épauler efficacement Cristiano Ronaldo, l'équipe lusitanienne fait figure d'outsider. A condition de survivre au groupe de la mort...


Les possibles surprises

Ah les fameuses surprises possibles ! Par essence, celles-ci ne sont pas prévisibles. Pourtant, elles peuvent rapporter gros. Au premier rang de cette catégorie, on peut placer la Suède qui dispose avec Zlatan Ibrahimovic du «Fuoriclasse» indispensable aux grandes ambitions. D'autant plus quand celui-ci arrive en forme et que le 1er tour est abordable pour la formation suédoise. Placée dans le même groupe, l'Angleterre est un véritable point d'interrogation. Privée de plusieurs atouts importants (Lampard, Cahill, Rooney pour deux matches de suspension...), la sélection aux Trois Lions parait bien amoindrie. Mais le fameux fighting spirit britannique et un soupçon de talent (Young, Welbeck...) pourraient peut-être changer la donne.

La Croatie, elle, est une abonnée à cette catégorie. A chaque grande compétition, tout le monde vante et craint le talent des Dalmates. Et à chaque fois, ceux-ci s'écroulent. Ainsi, en 2008, les Croates avaient réussi «l'exploit» d'être éliminés avec un bilan de trois victoires et un match nul (contre la Turquie en quarts, et une défaite aux tirs au but). Enfin, placés dans le groupe le plus faible, la Pologne et la République tchèque peuvent surprendre. La première avec son brillant trio du Borussia Dortmund et l'avantage d'évoluer à domicile. La seconde avec une génération de glorieux anciens (Cech, Rosicky, Plasil, Baros) dont il s'agira sans doute de la dernière occasion de briller ensemble. De quoi faire de la République tchèque le Chelsea de cet Euro ?


Les sans-grades

Par le passé, l'Euro a appris l'humilité à tout pronostiqueur. Entre le sacre d'une équipe non qualifiée mais repêchée les tongs au pied (le Danemark en 1992) ou celui d'une formation ultra-défensive que personne n'attendait (la Grèce en 2004), la logique est rarement respectée. D'ailleurs, n'est-ce pas sous-estimer la Grèce que de la placer dans cette catégorie ? N'a-t-elle pas fini première de son groupe de qualification lors des éliminatoires devant la Croatie ? Possible, mais sa faiblesse en attaque ne peut pas lui permettre de rêver. Le Danemark, lui, aurait sans doute mérité un meilleur rang s'il n'était pas tombé dans le groupe de la mort. Mais en devant survivre à l'Allemagne, aux Pays-Bas et au Portugal, les Scandinaves ont déjà un Everest à gravir. Alors le second pour être titrés... L'Irlande, de son côté, s'en remettra surtout à la science tactique de Giovanni Trapattoni pour surprendre. Mais il faudrait un miracle aux Irlandais. Tout comme il en faudra un à l'Ukraine, en qui même ses supporters ne croient pas visiblement. Disons que les Ukrainiens ont quasiment autant de chances d'être sacré qu'Andrey Shevchenko de retrouver ses jambes de 20 ans...


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