Après le très frais 1er single « Peut-être que peut-être », Patrick Fiori revient avec un nouvel album « L'instinct masculin ». Un album très personnel qui permet à Patrick de s'ouvrir un peu plus aux travers des textes et/ou musiques de ses amis (Goldman, Quatrefages, Bériat, Florence, Hampartzoumian), de ses propres compositions et la réalisation de son alter ego Patrick Hampartzoumiany. L'album d'un homme moderne qui navigue dans la vie avec bonheur et sérénité en compagnie de ses amis comme le prouve le duo inédit. « Je viendrai te chercher » avec Johnny Hallyday. Il est des albums qui, à la première écoute nous emportent immédiatement dans un univers. « L'instinct masculin » fait certainement partie de cette catégorie. Patrick reste Patrick, mais il prend ici une nouvelle dimension grâce à ses ballades musicales à travers ses souvenirs, ses envies, son futur. Un album très personnel donc qui met l'accent sur SA vie d'homme : « Tout le monde parle de l'instinct féminin comme d'une évidence, mais qu'en est-il du masculin ?, s'interroge Patrick. Il se résume peut-être à une certaine pudeur, le besoin de prendre soin des autres, de ses amis, de ses amours, d'assumer son rôle avec ses faiblesses, ses peurs. C'est sûrement une espèce d'élégance, de délicatesse que tout homme porte forcément en lui. Comme je suis père depuis peu, l'instinct masculin c'est peut-être ça aussi, donner la vie et s'occuper des siens ». Le ton de l'album est donné ! « L'album s'appelle « L'instinct masculin » certes, mais c'est comme un hommage à la femme à travers des titres comme « je crois me souvenir de toi » (la mère) ou « Dieu qu'elle était belle » (la femme que l'on aura jamais). Tout y est, la légèreté, l'amour, la famille, l'amitié, la nostalgie, tout ce qui me constitue ». En effet, comment Patrick pourrait renier ce qu'il est et notamment ses origines méditerranéennes ? Impossible tant ses racines lui collent à la peau comme en témoigne son sens aigu de la famille et de l'amitié : Ariane Quatrefages, la désormais fidèle collaboratrice. Lionel Florence, dont ce sont les retrouvailles avec Patrick, Jean Michel Bériat qui connaît parfaitement l'artiste. Patrick Hampartzoumian son réalisateur depuis plusieurs albums et Jean-Jacques Goldman. Goldman qui fête ici ses 10 ans de collaboration avec Patrick : « J'ai l'impression que c'est sur cet album-là que tout le monde s'aperçoit que je travaille avec Jean-Jacques, mais ça fait des années que nous collaborons ! Il faut dire que Jean-Jacques m'a écrit beaucoup de chansons cette fois-ci, cinq au total », précise Patrick. Intarissable sur son amitié avec Goldman, le chanteur se souvient enthousiaste : « Il écrit sur mesure pour moi. Il a le don d'écouter les autres, ce qui est rare dans ce milieu ! Du fait, il arrive à attraper toutes les fibres de ma personnalité. D'ailleurs, le titre « Peut-être que peut-être » est un texte drôle, qui me correspond bien car je suis beaucoup plus fou qu'on ne le pense ! La chanson « A la vie » c'est pareil, je suis quelqu'un d'excessif, le méditerranéen, donc je prends la vie à bras le corps et je suis toujours inquiet pour ceux que j'aime ». Cinq chansons signée Goldman donc pour cinq moments de vie dont un moment important, la rencontre Fiori/Hallyday. Impossible de ne pas s'attarder sur « Je viendrai te chercher », le duo entre Patrick et Johnny. Un titre fort, qui restera un moment essentiel dans la carrière de Patrick : « Ce fut ma plus belle Fête de la Musique, sans aucun doute ! La plume de Jean-Jacques, la voix de Johnny sur une chanson de ma composition !!! Il nous a fallu 4 années pour faire aboutir cette envie commune, mais on y est arrivé ! Tout s'est passé très simplement : je lui ai envoyé la maquette de ma chanson, il a beaucoup aimé, et a tout de suite accepté. Johnny est arrivé au studio et il a chanté avec tout son cœur ! La chanson est une bombe atomique ! ». Une bombe atomique qui ne peut néanmoins pas éclipser les autres titres forts de l'album dont deux très personnels. Le premier « Je cois me souvenir de toi » est une chanson hommage aux mères et, par association, à l'enfance comme cette autre chanson « Un pays que je ne connais pas » écrite et composée par Jean-Jacques Goldman : « Il est incroyable. Dans la chanson, il a réussi à placer tout ce qui m'est cher : la Corse, l'Arménie, mon fils Sevan.. »
Ce soir, Patrick Fiori rencontrera son public tunisien au Théâtre romain de Carthage.