Ne nous mettons pas tout de suite à pavoiser et à chanter les louanges de ces deux victoires obtenues devant des sélections somme toute arabes et non européennes voire africaines. Certes une victoire est toujours bonne à prendre et consolide la confiance et l'union sacrée parmi les joueurs mais que de chemin il nous reste à parcourir pour pouvoir titiller et aller chercher les grosses pointures ! Je dois louer l'apport et la contribution du centre de formation de Borj Cedria dans ces deux succès avec un travail foncier de fond dirigé par des professionnels formateurs très performants. Mais il faudrait persévérer dans l'effort et gravir les échelons supérieurs pour que cette résurrection se répercute positivement au stade de la post-formation notamment au niveau de nos sélections olympique et (A). Les aspects physique, musculation, culture tactique, discipline, doivent être peaufinés et méticuleusement soignés. Les centres de formation sous nos contrées exception faite de quelques uns sont des internats jouant office de dortoirs sans plus. Les clubs doivent respecter le cahier de charge imposé par la FIFA. Déjà que cette instance exige 12 clubs affiliés en nationale (A) alors que nous en sommes à 16 pour des considérations connues de tous. Des normes strictes sont à respecter théoriquement selon les directives de la FIFA concernant les jeunes : entraineurs diplômés et hautement qualifiés, matériel pédagogique et logistique pentu, des terrains disponibles pour assurer aux gosses des entrainements dans les conditions réelles, etc. Mais malheureusement, du côté de chez nous on n'arrive même pas à appliquer les consignes des cahiers de charge tunisiens pour ne pas dire plus .