Nous n'avons pas l'habitude de commencer nos compte rendus d'après matchs, par le volet de la discipline, mais, vu la correction de tous les acteurs, il est de notre devoir de le faire. Arbitre, et, ses collaborateurs, tous les joueurs, à l'exception de Bargougui sont à féliciter pour leur comportement presque exemplaire.
Ceci dit, sur le papier, le duel qui avait réuni les Stadistes aux Aghlabites, ne manquait pas de piment. Dans les deux écuries, bien des sources d'inquiétude existent. Le spectre de la relégation plane sur toutes les têtes.
Pour dire vrai, les débats étaient, en général, gris, à l'image de ce ciel assez couvert de l'après midi d'hier. Il est difficile d'expliquer la monotonie du jeu, en particulier lors de la seconde tranche de la rencontre, mais, disons pour argumenter, que l'enjeu était inhibant, dans les deux camps.
Pour les locaux, l'occasion était trop belle pour être manquée, jouer à la maison, même à huis clos, était un avantage assez considérable. Ils avaient pu tout de même respirer une bonne bouffée d'oxygène, devant des rivaux qui nous avaient habitués à mieux. Hier après midi, les visiteurs étaient loin de tous leurs standards. Leurs imperfections incalculables, et, elles ont fini par sortir leur coach, Mourad Okbi, de ses gonds.
Les meilleurs rayons de lumière ont été imprimés lors de la première tranche du jeu. Moins de cinq minutes, le stade Zouiten avait vécu de grands frissons, lorsque la reprise spectaculaire de Martial avait flirté avec le poteau. Vers la 11ème, le keeper stadiste, Khalloufi, avait pu détourner du bout des gants, un ballon de Dridi qui allait droit au fond du sac. Vers la 21ème, une action ‘ping pong' dans la surface des Aghlabites, au terme de quoi, Martial sert un caviar à Aubin, et, ce dernier n'avait pas raté l'aubaine. La reprise était imparable. Six minutes après Sallami, avait failli doubler la marque, mais Kalaï, et, la transversale avaient dit non. Depuis, le jeu se concentre au milieu, le rythme devient très faible, et rien n'a été signalé.
On s'attendait à une réaction de la part des Aghlabites, au retour des vestiaires, mais rien n'en fut. Les débats étaient devenus très ennuyeux. De part, et, d'autre, quelques oublis défensifs disséminés çà, et, là, auraient dû déboucher une égalisation, ou sur une amplification de la marque, et, qui sait sur quelque chose de regardable, mais personne n'a pu aller au bout de ses idées. Même pas l'excellent El Bokri qui avait, dans les arrêts du jeu, (le ST jouait avec le feu en reculant dans sa zone) la balle de l'égalisation au bout des crampons. Le score devait en rester là reflétant peut être parfaitement la physionomie des débats.
Côté local, l'essentiel a été fait. Côté visiteur beaucoup de choses sont à revoir.
Stade Zouiten Temps automnal. Pelouse dans un état correct. ST – JSK : 1 – 0 Buts de : Aubin (21ème), pour le ST. Arbitrage de Hichem Barkallah, assisté par Faouzi Jeridi, et, Makram Essafri. Avertissement JSK : Bargougui (57ème). Formations des deux équipes : ST : Khalloufi – Bahri – Tej – Ouni – Amamou - Aubin – Darragi – Martial – Ghannème – Sallami – Ben Salem. JSK : Kalaï – Ben Brahim – Ben Dahnous – Zrelli – Abboud – Dridi – Chotbri – El Borki – Touzri – Laâouichi – Hamzaoui. Changements : ST : Martial, par Ben Ammar (69ème), Darragi par Sahraoui (85ème), Ben Salem par Koussi (90+2). JSK : Chotbri par Bargougui (52ème), Troudi par Rammeh (64ème), Hamzaoui par Laâyouni (76ème).