En allant croiser le fer avec son homologue bizertin, le Club Sfaxien avait à cœur de préserver sa 3ème place au classement général qui lui donne droit de participer, la saison prochaine soit à la Coupe arabe soit à celle de la CAF. Ceci revient à dire que le match contre les Cabistes n'était pas dénué de tout enjeu pour les protégés de Nabil Kouki.
Et puis, même si le résultat final de la rencontre ne revêtait aucun intérêt pour les « Noir et Blanc » de quel droit certains bizertins présents au stade du 15 Octobre se sont-ils acharnés verbalement sur Lotfi Abdennadher lui faisant entendre des vertes et des pas mûres au point que le futur président du CSS pour couper court et éviter que la situation ne dégénère a décidé de quitter le stade.
Les joueurs sfaxiens qui ont négocié le match dans la correction totale et le respect entier de l'éthique sportive ont été conspués par des personnes présentes sur les lieux.
La hostilité à l'égard de l'équipe hôte a été poussée jusqu'à l'agression de Chaker Bergaoui au moment où il regagnait, à la mi-temps, les vestiaires.
Il a fallu même que la délégation sfaxienne quitte la ville à bord de véhicules de la police pour éviter le pire.
Encore une fois, le football national s'en sort grand perdant par la faute d'une minorité de gens manquant du sens de responsabilité.
Faudrait-il, dès lors, s'étonner que la compétition continue de se dérouler à huis clos ? A ce train, cette mesure n'est pas près d'être levée ! Malheureusement.