Le Français Christophe Maillol ne s'est pas trop prononcé sur la séparation entre Casoni et le Club Africain. Il s'est contenté de rappeler que : « le football est un métier à risque et tous les entraîneurs en sont conscients. » le directeur général exécutif du Club Africain, au parc A depuis le mois de juillet, s'est limité à rappeler son rôle au sein du Club Africain en affirmant que : « les ordres, je les reçois du président Slim Riahi que je respecte. Je suis un employé au Club Africain et je suis appelé de faire au mieux mon travail. »
Nous avons profité de la présence à nos côtés de Christophe Maillol pour en savoir plus sur la tâche qui l'attend et ce qu'il a entrepris depuis qu'il est au parc A. il l'a fait en ces termes : « la priorité des priorités, c'était de mettre en place un organigramme. Chaque responsable devait connaître avec précision la tâche qui la sienne. Ensuite, il fallait penser à la rénovation du parc et c'est ce que nous sommes en train de faire avec un coup de neuf pour les vestiaires et pour les terrains de football. On accorde également un grand intérêt au sponsoring et je serai dans les prochains jours en Europe pour apporter trois nouveaux sponsors au club et nouvel équipementier. Je pense qu'il faut positiver car le Club Africain peut rejouer les premiers rôles. C'est dans ses cordes. Avec un public pareil, c'est possible. J'ai vu quelques enregistrements et je suis persuadé qu'avec le retour des supporters dans les stades, le Club Africain aura un atout non négligeable. C'est un public qui pousse et qui met la pression, indispensable en sport. Personnellement, je suis appelé à avoir de bons résultats car le Club Africain est surmédiatisé et sur le long terme, ma touche doit être palpable. Quoi qu'il en soit, les joueurs m'apprécient et j'ai de bons rapports avec tous les responsables de toutes les sections. Avec le directeur technique Belhassen Malouche, on travaille dans un bon esprit de concertation. C'est un monsieur qui inspire le respect et j'essaie de le représenter au mieux quand il n'est pas là. Pour résumer et faire bref, je dirais que nous devons tous aller dans le sens du Club Africain et travailler pour l'intérêt de cette prestigieuse association. »
Christophe Maillol semble avoir saisi qu'au Club Africain, on a surtout besoin de sérénité et de solidarité. Il invite toutes les parties prenantes du club à ramer dans le même sens. Il n'a pas manqué de souligner que la mayonnaise finira par prendre. C'est inéluctable si toutefois on supporte inconditionnellement l'équipe senior.
De notre côté, on se limitera à dire que la tâche de Maillol ne sera pas de tout repos. Il lui sera toutefois possible de bien faire son travail car il semble maîtriser comme il se doit son sujet. Il aura des comptes à rendre dans quelques mois et certainement pas dans l'immédiat.