C'est pour ainsi dire l'état d'urgence au Club Sfaxien pressé par le tribunal d'arbitrage sportif de la FIFA et la commission de litige de la FTF d'honorer ses engagements financiers envers certains de ses créanciers. Ces derniers ont pour noms Kamel Zaïem qui réclame 27 mille dinars à titre d'arriérés de salaire qui ne lui ont pas été versés par le CSS et l'ex-entraîneur le Français Pierre Lechantre. Ce dernier qui a été remercié au mois de novembre 2010 au lendemain de la défaite en finale de la Coupe de la CAF au M'hiri face au FUS Rabat réclame la bagatelle de 97 mille dinars (représentant deux mois de salaire non perçu et deux autres mois de salaire à titre de dédommagement pour rupture unilatérale de contrat).
L'Ashanti Gold, trop gourmand C'en est pas fini puisque de son côté, Ashanti Gold du Ghana qui a déjà perçu du CSS l'équivalent de 1,2 million de dinars, représentant sa quote-part de la vente du joueur Apoko au club qatari Essod, exige encore un peu plus de 300 mille dinars à titre de dédommagement pour les frais de sa plainte contre le CSS.
Résultat du parcours La commission fédérale de litige a infligé au Club Sfaxien une sanction d'interdit de recrutements au cours du prochain mercato d'hiver jusqu'à paiement de la somme due à Kamel Zaïem. Quant à la FIFA, elle menace de retrancher six points au CSS en cas de non paiement d'ici le 13 décembre des arriérés de Lechantre qui ne sont plus que de 77 mille dinars (puisque le technicien français a déjà perçu 20 mille dinars).
Un plan de sauvetage express Face à cette impasse qui risque d'entraver la marche du CSS, le haut comité de soutien s'est réuni avant-hier pour essayer de trouver une solution à ce nouveau problème. En clair le comité se doit de trouver l'argent nécessaire pour éviter au club les sanctions qui le menacent. Nous en serons fixés sur la suite de la situation dans les tout prochains jours.
Hamdi Kasraoui, un accord sans plus Entre-temps, le CSS est entré en contact avec l'ex-gardien de l'Espérance de Tunis et l'actuel sociétaire de Lens, Hamdi Kasraoui. Les deux parties se sont convenues sur un accord de trois ans. Mais, pour le moment, rien de concret n'a été fait. Pour le moment, le CSS a d'autres chats à fouetter.