La fin de la phase aller en ligue 1 est venue confirmer que l'Espérance Sportive de Tunis est toujours aux avant postes et que ses joueurs restent plus que jamais déterminés à continuer à défendre leur « bien » à savoir le titre national qu'ils détiennent depuis quatre années sans interruption. Et ce, en dépit du départ de quelques titulaires incontournables à l'instar de Darragi, Korbi, Banana... Obligation de résultats et pression permanente Au risque de nous répéter, il y a lieu de dire qu'il n'est toujours facile de rester au top quand l'équipe n'a pas connu le moindre répit plus de trois saisons enchaînant compétition nationale, ligue africaine et Equipe nationale pour les 2/3 de son effectif. Quand l'obligation des résultats est permanente, la pression est omniprésente, facteur qui explique le flop de la finale retour de cette même ligue africaine des clubs champions. Le mérite des « Sang et Or » a toujours été de retrouver leurs marques et de repartir vers d'autres conquêtes. A preuve. Juste une semaine après la finale retour africaine, ils sont parvenus à aligner cinq victoires d'affilée en dépit de plusieurs absences dans leurs rangs. La défaite dans le derby suivie par le nul concédé devant les Marsois sont la conséquence de cette suite de rencontres sans le moindre répit ajoutés aux absences que tout un chacun connaît. Une trêve qui tombe à pic C'est pourquoi toute la famille espérantiste s'accorde à dire que la trêve est venue au bon moment pour permettre aux joueurs de souffler, d'être à l'abri de la pression pendant plusieurs semaines même si cette faveur ne s'appliquera pas à la totalité de l'effectif. Et à Nabil Maaloul de reprendre les choses en mains là où un énorme travail l'attend. Partant du fait qu'il a un certain nombre de changements à apporter, tactiquement notamment, à un ensemble espérantiste qui ne pourra plus compter sur quelques joueurs cadres de l'équipe dont un certain Youssef Msakni. Cette trêve nous rappelle la parenthèse de l'après Révolution qui a permis à Nabil Maaloul de reconstituer cette Espérance de Tunis qui alignera les conquêtes deux saisons durant. Les nouvelles recrues sont appelées à s'adapter au plus vite à leur nouvel environnement afin d'être à la hauteur de la confiance placée en eux. Il appartient à présent aux supporters de l'équipe, tous groupes confondus, de rester solidaires avec les joueurs et de continuer à les soutenir dans les bons moments mais surtout dans les mauvais partant du fait que les accidents de parcours sont toujours d'actualité.
Rafik BEN ARFA
Résultats et buteurs de la phase aller
1ère journée : Olympique Béja – Espérance 1 – 2 (buts de Traoui et Ragued) 2ème journée Espérance - E.S. Zarzis 2 - 1 (buts Hicheri et Afful) 3ème journée Espérance - Olympique Kef 3 - 0 (buts de Jouini, Clottey et Mouelhi sur pén.) 4ème journée C.A. Bizertin - Espérance 0-1 (but de I.Msakni) 5ème journée Espérance - J.S. Kairouan 5 – 1 (buts de Jouini « 2 », Mhirsi, Afful et Dahnous csc) 6ème journée Club Africain - Espérance 2 – 1 7ème journée Espérance - A.S. Marsa 0 – 0
La Commission du football professionnel a tranché Emeka est espérantiste Flash back : il y a à peu près une année Emeka a atterri à Bizerte où il a passé quelques semaines s'entraînant avec l'équipe cabiste et signant, entretemps, un pré-contrat avant de quitter la cité nordiste prétextant aller rendre visite à une mère alitée. Il avait alors 17 ans. Le 17 courant, on apprenait qu' Emeka a signé un contrat de quatre années au profit de l'Espérance Sportive de Tunis, il venait d'avoir tout juste 18 ans. Les responsables espérantistes estimant, à juste titre, qu'ils ont agi en application des règlements en vigueur. Ce que contestent leurs homologues cabistes qui ont estimé, quant à eux, que le joueur leur appartenait. Aussi ont-ils fait appel devant la commission du football professionnel issue de la FTF. Celle-ci s'est réunie vendredi après midi pour traiter du cas (c'en est devenu un) Emeka appelé à dire pour quelle équipe va sa préférence !!! Et ce, en présence de Ameur Bahri et Riadh Bennour côté Espérance et Maître Lamjed Belkhiria côté Club Athlétique Bizertin. Mais en l'absence du joueur représenté par Maître Touiti avec en mains une procuration du joueur signée et légalisée dans laquelle Emeka fait part de sa préférence à l'Espérance de Tunis. Décision finale : Emeka portera les couleurs « sang et or ». Décision attendue dans la mesure où la licence signée dans un premier temps au profit du C.A. Bizertin est nulle et non avenue, Emeka n'avait pas 18 ans, âge requis pour signer un contrat professionnel. Pour conclure. Les règlements étant clairs, pourquoi cette réunion de ladite commission accompagnée de la convocation des deux parties concernées. Rien que pour connaître l'avis du joueur nigérian, bien que consciente de la validité de la licence signée au profit de l'Espérance de Tunis ? Un précédent qui risque de faire jurisprudence. Notre football n'en a pas besoin. Les règlements étant clairs, il était inopportun de recourir à un tel manège, il aurait tout simplement suffi de rejeter l'appel des responsables bizertins sans recourir à tout ce remue ménage et cette médiatisation.