La tension a refait surface hier au CHU Hédi Chaker après une courte période d'accalmie. En effet, à la suite de l'arrestation d'un agent de la santé qui, d'après Jamel Hakim, directeur de l'établissement, faisait l'objet de recherches dans le cadre des plaintes déposées à son encontre ainsi qu'à l'encontre de vingt autres membres du personnel du CHU, pour obstruction au droit au travail, perturbation d'un service public et séquestration d'agents blessés. D'après le directeur de l'établissement, après un sit-in observé le samedi 02 février, les agents protestataires ont mis, hier matin vers le coup de six heures, des chaînes pour bloquer l'entrée du service de consultations externes «Comme le bris des chaînes est un acte délictuel, les agents opposés à cette fermeture n'ont pas osé y toucher. C'est un citoyen, furieux qui s'en est chargé de sa propre initiative, ce qui a permis de fournir les prestations médicales aux patients, à titre gratuit étant donné l'absence de régisseurs aux guichets des recettes. Ce qui a causé un énorme trou dans les recettes de l'hôpital. Mais si la plupart des services ont fonctionné normalement, ce n'était pas le cas pour ceux de cardiologie, de néphrologie et de médecine interne et pour les explorations biologiques, fonctionnelles et radiologiques. » De quoi causer un tort considérable aux patients, particulièrement ceux affligés d'une maladie chronique et qui ont dû manquer leurs rendez-vous, pourtant attendus depuis longtemps. Le préjudice est particulièrement frustrant pour les malades venus de régions du Sud ou de régions de l'intérieur du pays. Il serait utile de signaler que le secrétaire général du syndicat des agents de la santé au CHU Hédi Chaker, étant injoignable sur son portable, nous n'avons pas été en mesure de rapporter sa propre version des faits. Taieb LAJILI Utilisation de la spécialité « Diane 35 » Les recommandations du ministère de la Santé Suite aux informations émanant de différentes sources et relatives aux incidents qui seraient imputables à la spécialité « Diane 35 », le comité Ad Hoc réuni le 4 février 2013 au ministère de la Santé recommande de : - Rappeler que les indications du « Diane 35 » sont uniquement dermatologiques « Diane 35 » est un médicament utilisé dans le traitement de l'acné et non un contraceptif - Mentionner la majoration du risque thromboembolique par les contraceptifs de 3ème et 4ème génération. - Préférer la prescription de contraceptifs de 2ème génération. Les patientes sous « Diane 35 » ou son générique ne doivent pas interrompre brutalement leur traitement, elles doivent obligatoirement revoir leur médecin, qui envisagera avec elles le traitement qui leur convient. Une cellule de veille au sein du Ministère de la Santé en collaboration étroite avec le centre national de pharmacovigilance, suit de près l'évolution de ce dossier à l'échelle nationale et internationale.