La colère n'a eu de cesse de gronder avec force à Gafsa. Mais ce coup-ci elle n'est nullement en rapport avec les erreurs arbitrales voire les accusations proférées par Khaled Bennour à l'endroit de Adel Daâdaâ et que tous les Gafsiens n'avaient nullement cautionnées. Le courroux et la réprobation des Gafsiens sont orientés sur les instances sportives jugées appréhender les dossiers similaires d'une approche différente, les deux poids deux mesures en somme. Autrement comment expliquer que les responsables à la tutelle, à la FTF se soient empressés séance tenante à convoquer les Béjaois, clamant leur retrait de la compétition, pour écouter leurs doléances avec promesse ferme de leur venir en aide et de remédier aux injustices dont ils ont été victimes ? En contre partie, un mutisme des plus suspects, des plus incompréhensibles à l'encontre de la décision des Gafsiens de se retirer de la course ! Aucun contact, aucune tentative de qui que ce soit avec El Gaouefel pour essayer de dénicher une sortie “honorable" à cette impasse où s'est fourvoyé tête première Khaled Bennour sans en référer à Nabil Baïr le président légitime du club. Pareille « ignorance » délibérée ne fait qu'exacerber le ressentiment de la rue désabusée et de plus en plus convaincue que leur région déjà défavorisée et lésée sur le plan économique, l'est encore davantage chapitre sportif.