Tunis Le Temps - Il avait choisi celle avec laquelle il décida de s'unir pour le bien et pour le pire, et la jeune fiancée a cru en lui et était bien heureuse d'avoir trouvé chaussure à son pied . Après quelques mois où ils ont fait connaissance, ils conclurent qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et fixèrent de ce fait la date des fiançailles, étape nécessaire avant le jour du oui fatidique. En gentleman , le jeune offrit à sa dulcinée pour l'heureuse occasion, une belle bague en or, sertie de diamants. Celle-ci était comblée et assurée de l'amour de son prince charmant à son égard. La fête s'était bien déroulée, et les deux familles des fiancés réunies avaient passé une soirée merveilleuse. Toutefois , le lendemain la fiancée se réveilla sur une surprise désagréable : La bague de fiançailles avait disparue. Elle était sûre pourtant , de l'avoir cachée la veille, dans une boite à bijoux.. Or à son grand étonnement, cette boîte , qu'elle rangeait dans une armoire, à la chambre à coucher de sa maman, était vide. Elle était d'autant plus estomaquée, qu'elle n'a même pas eu suffisamment le temps de l'admirer. Qui pouvait s'introduire, aussi facilement, pour commettre cet acte, ne pouvant être qualifié que de vol ? Aussi, la jeune fille alla-t-elle porter plainte contre inconnu, déclarant à la police que le voleur ne pouvait être que parmi les invités aux fiançailles. Une enquête minutieuse a permis de dévoiler que le voleur s'est avéré être parmi les amis intimes du fiancé, qui profita d'un moment d'inattention de la maîtresse de céans, pour subtiliser la bague qui a attiré son attention du premier coup. Interpellé par la police, il déclara qu'il craqua pour cette bague de grande valeur, ayant un faible pour les bijoux et les pièces d'art .C'était plus fort que lui, précisa-t-il, ajoutant qu'il l'avait de toutes les façons restituée à sa propriétaire. Son avocat fit remarquer que son client n'était pas un voleur ni un délinquant, mais plutôt un cleptomane, agissant sous une impulsion dépassant sa propre volonté .Il lui requit les circonstances atténuantes. Le tribunal après en avoir délibéré, le condamna à 4 ans de prison, assortis cependant du sursis.