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Les dehors et les dessous de - la grande bleue -
Redécouvertes
Publié dans Le Temps le 09 - 09 - 2007

En ces derniers jours de vacances scolaires, dépêchons-nous d'entreprendre les - dernières, sans doute - grandes promenades vers des plages lointaines de la Khroumirie. Bien sûr, tout le monde a entendu parler de ... et connaît même, Tabarca.
Mais Berkoukech, Zouara ou Melloula, y êtes-vous allés ?
Zouara, récemment encore ce n'était que le nom d'un oued côtier de la délégation de Nefza. Beaucoup d'entre nous avaient mangé des fruits succulents venant de la bourgade d'Ouchtata toute proche. Elle connaît un essor remarquable et remarqué par tous ceux qui vont en villégiature à Tabarca. Les voyageurs qui venaient de Béjà ou ceux qui avaient traversé Sedjenane, avaient constaté, eux aussi, que Nefza dont la croissance était, en partie, gênée par la présence d'un oued profondément encaissé au cœur de la ville, s'était bien développée. Elle avait pris un aspect coquet avec sa grande rue bordée de façades modernes. Ses cigognes nichant sur les toits l'embellissaient tout autant que les sculptures installées au cœur de la ville. Un nouvel hôtel confortable y a été construit. Certes, il y a aussi bien longtemps que toute la confrérie des chasseurs venaient profiter des pentes cultivées et des forêts du Nefzaoua. Nous en avons connu qui venaient même de Sfax y chasser la bécasse, la bécassine et le sanglier.
Et puis, dans le cadre de la réalisation du Plan Directeur des Eaux du Nord, le barrage de Sidi El Barrak devait être construit sur l'Oued Zouara. Et puis, un jour, après avoir dépassé l'embranchement de la piste menant à Cap Negro, être passé sous les hautes arches élégantes du viaduc ferroviaire et avoir salué, au passage, un groupe de haouanet, tombeaux rupestres berbères, creusés au pied du viaduc dans une roche couleur de fer oxydé, nous avions découvert un « golfe » dont les flots parvenaient presque jusqu'à l'entrée de Nefza. C'était le lac de retenue du barrage qui, avec plus de 4000 hectares de superficie et près de 200 millions de m3 d'eau, enserre Nefza. Il doit servir, entre autres objectifs, à irriguer près de 2000 hectares !
A l'Est du lac, la région est superbe, très boisée, faiblement peuplée et essentiellement tournée vers une économie d'élevage qui va de l'apiculture à l'entretien de troupeaux d'ovins, de maigres bovins et de caprins. Pour les amateurs de sites marins, rien ne vaut Cap Nègre et les remous des récifs dans lesquels, à l'automne, nagent de gros mulets et de belles ombrines. Après les premières grosses pluies, les amateurs de champignons sont nombreux dans ces parages, mais très discrets, presque autant que les chasseurs pour qui un « coin » à bécasses est aussi précieux qu'une source dans la steppe. Nous avions écrit dans un article précédent, que le Nord de la Tunisie avait été peuplé dès la préhistoire. A l'Est du barrage, nous sommes encore dans les collines des Mogods qui nous semblent être séparées des monts de la Khroumirie par un oued qui change de nom tous les vingt kilomètres mais, qui à son embouchure est connu sous le nom d'Oued Zouara. A l'Est donc, les amateurs de sites historiques peuvent partir à la recherche de plusieurs stations comprenant de nombreux haouanet, souvent ornés de peintures pariétales aux lieux-dits : Makta El Hadid, El Bibèn ou Ragoubèt El Kralled. A notre avis, la végétation très dense dissimule de nombreux sites préhistoriques inconnus : les campeurs ont toutes les chances d'en découvrir.
Revenons à l'embouchure de l'Oued Zouara et à la magnifique plage de sable qui s'étire vers l'Est, vers ... la plage de Berkoukech. L'essor de Tabarca, l'afflux de visiteurs ne pouvaient qu'éveiller l'intérêt des promoteurs et voilà qu'une Société d'Etudes, de Développement et d'Aménagement Touristique de Zouara a été créée et veut réaliser un projet de tourisme écologique et culturel inséré dans un développement durable de la région. Elle se propose de développer l'activité touristique en accroissant les avantages économiques et sociaux des populations locales tout en protégeant les ressources naturelles, l'environnement et les équilibres écologiques. Elle projette de faire participer les communautés locales à la réalisation et au fonctionnement ultérieur du projet tout en préservant leur patrimoine naturel et culturel.
La zone de Zouara est connue pour la beauté et la richesse naturelle ou archéologique de ses sites. Le long de la mer, ondulent de petites dunes qui ont été, en partie, fixées par des oyats et d'autres plantes. Mais le vent, presque constant par ici, fait courir le sable et dévoile ou cache de multiples sites préhistoriques. Nous en connaissons près d'une trentaine depuis le littoral jusqu'aux premiers boisements. Ils appartiennent aux civilisations typiquement Nord-africaines : l'Atérien et l'Ibéromaurusien, aussi bien qu'à l'époque néolithique. C'est donc sur ces petites dunes, qui constituent un milieu très riche historiquement mais très fragile parce qu'elle sont soumises à de fortes influences érosives, que vont venir s'implanter des aménagements touristiques. La région est extrêmement favorable à un tourisme culturel et écologique. Au-delà des dunes littorales, vers l'intérieur du pays, s'étend une zone de grandes dunes reboisées dont les arbres ont atteint une taille respectable. Le pin pignon voisine avec le pin d'Alep, le genévrier de Phénicie, le chêne Kermès et même, parfois, le chêne liège. Les sous-bois marient le lentisque à l'arbousier et au myrte. Les lauriers roses ornent les moindres points d'eau. La faune terrestre comprend de très nombreux sangliers, des chacals, des renards, des genettes, des mangoustes mais aussi de rares porcs-épics et de très discrets chats sauvages. Le remplissage du lac de retenue va multiplier les espèces d'oiseaux présentes dans la région. Les oiseaux d'eau migrateurs, que la salinisation du lac Ichkeul avait fait fuir vers l'Algérie, vont trouver ici une escale favorable.
L'arrière pays est tout aussi intéressant. Les historiens et archéologues tunisiens : Messieurs A. M'timet et A. Gragueb ainsi que les archéologues français Messieurs Gobert et Vaufrey avaient trouvé, en particulier, à l'entrée d'Ouchtata, dans le large lit de l'Oued Melah et dans celui d'un de ses petits affluents des stations préhistoriques typiques. C'est à partir des lamelles de silex de ces gisements qu'on avait défini la « retouche Ouchtata, directe, courte ... si ténue, parfois qu'il faut un examen très attentif pour la déceler » et la « lamelle Ouchtata ». Ces sites ont malheureusement disparu sous les eaux.
Mais bien d'autres stations existent en particulier celle qui est étalée sur six dunes fossiles situées entre Roumlet Jebbara et les dunes fixées de Nefza. Bien d'autres, masqués par la végétation dense, restent à découvrir par les randonneurs curieux et attentifs.
D'autres voyageurs grimperont vers les pentes de Khroumirie, ils rencontreront d'abord Zaga, ses sources jaillissant curieusement au sommet d'une colline, ses haouanet et les vestiges de sa citadelle byzantine. S'ils continuent sur cette magnifique toute petite route qui escalade la montagne en zigzags serrés, ils trouveront au creux d'un virage en épingle à cheveux juste avant la lisière de la grande forêt, un « village-éperon » préhistorique qui a survécu au moins jusqu'à l'époque romaine. Plus loin, à droite de la route, s'ouvre la piste qui mène, en particulier, aux haouanet de Kef El Blida. L'un d'eux est orné d'une peinture pariétale unique en son genre représentant un bateau de guerre de type phénicien monté par des guerriers. Son interprétation est encore l'objet de controverses. Si, après la visite des haouanet, on emprunte la petite route qui traverse le village, on « navigue » avec plaisir dans la verte Khroumirie encore authentique, jusqu'à la route des crêtes qui va à Aïn Draham. Si on a le temps, on peut randonner et à quelques kilomètres, en pleine forêt, accompagné par les geais criards, les pics « tambourineurs » ou les palombes aux roucoulements doux, découvrir d'autres haouanet intéressants.
On peut aussi continuer vers la « route des Chinois » celle qui relie Aïn Draham à Béjà et, au village de Aïn Snoussi, redescendre vers la côte, vers Aïn Sobaa. Cette route est magnifique. Au bout de quelques kilomètres, on arrive à un col qui porte trois marabout et ... la « R'chèda touila » : la plus grosse des roches dressées - encore vénérée ! - de Tunisie. Puis on serpente dans la forêt au flanc du grand jebel Guessaa, sans voir âme qui vive.
Souvent, la nuit, un magnifique cerf de Berberie aux bois immenses ou une troupe de sangliers surgit de la forêt et traverse dans la lumière des phares. Avant de rejoindre la route de Tabarca, faites un crochet et allez visiter la réserve de Khroufa. Une coopération tuniso-japonaise a permis d'édifier un écomusée à l'architecture originale et d'abriter quelques poneys des Mogods dont la race, malgré ses qualités indéniables, est bien menacée, hélas !
Dans une région aussi « riche », au bord d'une plage magnifique, l'aménagement d'une zone touristique se comprend parfaitement, est tout à fait justifié même. Faudra-t-il encore que les réalisateurs et les gestionnaires, plus tard, prennent le plus grand soin de l'environnement sous peine de tuer « la poule aux œufs d'or ».
Melloula, c'est pour nous un bourg d'une région située entre Tabarca et la frontière algérienne, appelée « Kbour El Aouda » : le tombeau du retour. C'est parait-il celui de La Kahéna, que personne n'a encore retrouvé. Elle doit y revenir, d'après les habitants de ces lieux. N'en doutez pas, à haute voix devant eux ! Une dame d'un certain âge m'a, un jour, laissé sans voix en m'affirmant : « Je le sais bien moi : elle est de ma famille ! ».
Melloula, le village à la frontière, éparpille ses maisons au toit de tuiles rouges dans la verdure de leurs jardinets et de leurs petits vergers aux pieds de gigantesques arrêtes de roches rouges. Elles émergent de grandes forêts, s'inclinent et se précipitent dans « la Grande Bleue » qui n'a jamais mieux qu'ici, mérité ce nom : une mer de turquoise au bord, d'aigue ... marine - évidemment ! - à l'horizon. Au Sud, la Khroumirie étend ses forêts majestueuses où brament les cerfs en automne, où roucoulent des milliers de palombes, où passent furtivement les bécasses mordorées vers Aïn Baccouche et où, un jour, on pourra, peut-être, revoir les servals que l'Administration a lâchés sans prendre la peine de garder des géniteurs !
Au Nord, la Méditerranée ! La plage de Melloula borde un « presque - lac » naturel toujours calme parce que quasi encerclé par la côte couverte d'une végétation dense jusqu'à la grève. Le camping dans les buissons proches de la plage est un régal. Mais les longues promenades en mer, équipé simplement de lunettes, d'un tuba et de palmes permettent de découvrir le « monde du silence ». En automne un « juste au corps » sera agréable à qui veut nager plus d'une heure. Dans la baie, des bancs de saupes, aux flancs rayés de jaune vif, vous approchent constamment. Tous les matins, on en tirent quelques unes pour les repas de la journée : à l'époque du raisin, elles sont délicieuses ! Sous quelques décimètres d'eau, les roches sont tapissées d'algues aux formes et aux couleurs différentes tandis que sur les fonds de sable, les posidonies balancent leurs longues feuilles étroites au rythme de la houle.
Très vite, après être passé sous les arches creusées par les vagues dans les lames rocheuses, on « survole » des fonds de 10 à 20 mètres de profondeur. C'est l'émerveillement : les petits sars argent, les poissons de roches aux couleurs vives semblent poursuivre constamment des proies invisibles pour nous. Là, un poulpe ne montre qu'une tentacule et un œil. Ce sont les petites pierres qu'il a disposées devant son trou qui l'ont « dénoncé ». Là-bas, sur un épaulement vivement éclairé, une « étoile » de mer couleur coq de roche s'étale. Tout près de la surface, des « tomates de mer » : des anémones de mer rouge pourpre se recroquevillent dans des anfractuosités. On en fait des omelettes délicieuses. Là-bas, au fond, des gorgones jaunes déploient leur ramure élégante et fragile. Un crochet brusque d'un minuscule poisson attire le regard et l'on devine la tête « camouflée » d'une grosse murène Hélène aux dents acérées. Elles ont mauvaise réputation. Ne dit-on pas qu'un empereur romain sadique leur fournissait des condamnés en guise de repas ! En tout cas, elles ont une force phénoménale : elles arrivent à « vriller » une flèche de fusil sous-marin en s'enroulant autour d'elle ! Au seuil d'une caverne, les tâches jaunes sur fond brun et le lent mouvement des opercules révèlent l'existence d'un beau mérou. N'y touchons plus, admirons-le seulement : ils sont très menacés. Les pêcheurs ont failli les faire disparaître et maintenant, la pollution des mers - de notre mer : la Méditerranée - les empoisonne. Il paraît qu'un groupe de chercheurs français, travaillant près de Marseille, les a bien étudiés. Est-ce que l'Institut National des Sciences et Technologies de la Mer à Salambo s'intéresse à eux ? Ne Pourrait-on, un jour, l'élever et le relâcher pour qu'il se reproduise ! Il paraît que tous les individus mesurant entre 40 et 80 cm de longueur sont des femelles. Ils deviennent mâles au-delà des 80 cm ! On dit aussi qu'ils peuvent vivre jusqu'à 40 et 50 ans ! Sont-ils plus difficiles à élever que les daurades, mulets et loups qui garnissent les étals des marchés et les saumons qui nous viennent de bien loin ? Il nous semble qu'avec ses 1900 kilomètres de côtes, ses 100.000 tonnes environ de poissons pêchés annuellement, la Tunisie devrait passer - elle a déjà commencé - à l'exploitation rationnelle de ses fonds marins, passer de la pêche-prédation à l'élevage-production. Les algues déjà exploitées contiennent peut-être des substances qui intéressent la médecine, l'alimentation ou ... Les éponges, le corail, les coquillages doivent pouvoir être « élevés », multipliés et commercialisés. En France, on fait naître des homards qu'on relâche en mer. Pourquoi ne pas en faire autant autour de la Galite où ils existent ? Et pourquoi ne penserait-on pas à aménager, à Zouara par exemple, et partout ailleurs, une promenade en mer où des documents écrits résistant à l'eau de mer, fixés à des balises, apprendraient les noms et la biologie succincte des êtres marins que verraient des promeneurs guidés et équipés d'une lunette, d'un tuba et de palmes qui leur seraient loués ? Ce serait un autre tourisme écologique !


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