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Pour un Monde sans haine, sans conflits
Forum des universités de Passages à Paris
Publié dans Le Temps le 09 - 09 - 2007

Le nouvel ordre mondial n'a pas amené la paix au Moyen-Orient. Toutes les initiatives de paix qu'elles soient diplomatiques ou politiques sont restées vaines.
Dans un contexte de bouleversements internationaux de plus en plus dramatiques et face aux décalages économiques et politiques sans cesse grandissants entre Israël et les Etats arabes, les espoirs sont bien maigres. Les acteurs du processus de paix sont dans une impasse depuis des années et pourtant, les plans de paix qui ne mènent nulle part, foisonnent. Cependant on y croit encore à ce Processus de Paix moribond. Et l'ensemble des acteurs de la région gardent encore et toujours les yeux rivés vers Washington et l'Europe occidentale. Deux pôles dont la difficile tâche est de permettre au Moyen-Orient de trouver une stabilité politique et d'encourager la coopération et le développement économique régional.
Le Président Sarkozy avec son projet d'Union méditerranéenne espère réduire les clivages idéologiques entre « Islam et Occident », mais ce projet est-il viable ? et surtout suffira-t-il à résorber le bain de sang dans la région? Car aujourd'hui plusieurs autres conflits se sont greffés à la question palestinienne. Des bombes à retardement qui se sont appropriés le conflit pour mener leur propre guerre régionale.
De nombreuses interrogations continuent d'exister pour les parties concernées, dans un jeu de méfiance/défiance qui installe de nouveaux rapports de force au sein du monde arabe. Menace nucléaire iranienne, débâcle irakienne, désenchantement libanais avec l'exode inéluctable de ses minorités religieuses, crise politique israélienne, guerre fratricide en Palestine, sont autant d'arguments qui rendent le terrain de la paix encore plus hypothétique, pour la région.
Face à l'enlisement actuel, à l'escalade de violence dans les territoires occupés, à l'occupation qui se poursuit, à la colonisation, le mur, mais également les luttes palestiniennes fratricides, toutes les bonnes volontés sont désemparées, noyées. Autant d'obstacles qui rendent l'espoir d'une paix ou d'une cohabitation, encore plus improbable.
La revue Passages, espace de débat pluridisciplinaire et géostratégique aux côtés de l'Association des amis de Passages ( ADAPes) ont permis de relancer l'urgence du débat. Un échange entre divers acteurs concernés par la question. A deux mois de la fameuse réunion du Quartet à Washington tous les espoirs sont permis. En tout cas tous les scénarios sont à imaginer. Car il ne faut pas se leurrer, la question palestinienne restera toujours le centre de tous les conflits dans la région. Et des initiatives comme l'Euromed ou encore l'Union Méditerranéenne de Monsieur Sarkozy sont mortes nées ou simplement des leurres. Mais n'est pas Jean Monnet qui veut et puis l'urgence n'est pas là. Le rôle des politiques n'est-il pas de traiter les priorités ? D'un côté des enfants sont victimes des inconséquences des uns et de l'intransigeance des autres et on tente de faire bonne figure en parlant droits de douanes ou quotas.
Les Universités de Passages qui se sont déroulées à Paris, les 6 et 7 septembre 2007 ont poussé la réflexion pour fairecesser cette logique de l'impasse, au moins dans le discours. Car aujourd'hui, le danger de récupération idéologique radicale est d'actualité. La Palestine devenant un problème instrumentalisé pour « des vendettas » entre Nations .
Deux jours de Forum pour tenter par la force des mots et de l'échange, de sonner le glas d'une crise qui se globalise et qui pousse les frontières. Une tentative également de casser le communautarisme de la réflexion en vue de bâtir un terrain de rapprochement, comme l'a ajouté le directeur de la Revue, Emile Malet « ... il nous faut arriver à nous dépasser... » un exercice d'autant plus ardu qu'il signifie pour les concernés ne plus se retourner sur le passé pour ne pas faire un décompte des souffrances et des échecs. « ... la guerre n'est pas une fatalité au Moyen Orient. » pour la Déléguée de la Palestine Mme Khoury, mais encore faut-il savoir trouver les conditions d'une paix juste et durable.
Quant « à la science de la prétextologie » comme aime à le souligner l'ambassadeur de la Ligue Arabe à Paris, Nacif Hitti, elle n'est plus de mise. Partis de ce constat et les Mea Culpa assumés, il faudra pour les deux Nations renoncer à la logique de victimisation.
Il faut également que la Communauté Internationale renonce à sa vision de failed State, ou Etat raté, s'agissant du gouvernement Hamas. Et l'ambassadeur et fonctionnaire international palestinien, Omar Massalha d'ajouter qu'il est temps de retrouver la voie de la sagesse en donnant une chance à l'initiative arabe de Ryadh. Echanger la terre contre la sécurité est la seule issue possible.
Des intervenants venant de divers horizons, diplomates, fonctionnaires internationaux, économistes, journalistes ont tous débattu de la nécessité d'un retour à la concertation. Pour Albert Memmi, « ... il est temps pour la Palestine et Israël de grandir (...) tout comme il est temps de renoncer aux Mythes... ».
Tous unis dans le désir de bâtir une éducation pour la paix, dans le désir universel d'un monde sans haine, sans conflit, dans l'espoir d'un monde tel qu'on le rêve pour nos enfants. Une utopie...peut être !!! Mais elle est plus belle que les guerres des uns et les fanfaronnades des autres. Au Moyen Orient aussi les enfants rêvent.
De notre correspondante permanente en France :


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