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La situation est totalement maîtrisée, rassure le ministère de la Santé publique
Santé: Quatre cas de paludisme enregistrés en Tunisie
Publié dans Le Temps le 18 - 07 - 2013

Le ministre de la Santé publique, Abdellatif Mekki, a confirmé hier la détection de quatre cas de paludisme en Tunisie. Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, le ministre a expliqué que deux cas de paludisme ont été détectés chez des personnes résidant dans une zone proche de l'aéroport, en l'occurrence le quartier des Berges du Lac.
Suite à une enquête épidémiologique, deux autres cas ont été dépistés.
Les quatre personnes atteintes par la maladie ont été prises en charge et ont subi des traitements appropriés. « La situation est loin d'être alarmante. D'autant plus qu'il s'agit de cas isolés et sans gravité », a précisé M. Mekki.
Selon lui, les cas détectés à Tunis relèvent de ce qu'on appelle le paludisme d'importation qui est enregistré chaque année en Europe et un peu partout dans le monde. « Quelque 2000 cas de virus de paludisme d'importation sont à titre de comparaison enregistrés annuellement en France », a indiqué le ministre. Et d'ajouter : « Cette maladie provient fort probablement de l'Afrique subsaharienne, région sur laquelle la Tunisie s'ouvre de plus en plus. Cette partie du monde enregistre d'ailleurs la plus forte prévalence du paludisme».
D'autre part, M. Mekki a fait savoir que la Tunisie dispose des médicaments et autres moyens thérapeutiques nécessaires à la prise en charge des éventuels cas de paludisme d'importation qui restent rares.
Il a, par ailleurs, souligné qu'une enquête scientifique sur les cas de paludisme enregistrés dernièrement a été déjà lancée, insistant sur le fait que « la situation en Tunisie est totalement maîtrisée et sous contrôle ».
En Tunisie, le programme national d'éradication du paludisme a démarré en 1957. Ce programme a été un succès puisque le dernier cas de paludisme autochtone a été notifié en 1978. Malgré ce succès, le paludisme reste une préoccupation pour les autorités sanitaires. En effet, des cas de paludisme d'importation sont enregistrés chaque année.
Par ailleurs et étant donné la présence d'anophèles (un type de moustique par lequel se transmet la maladie), la réintroduction de la maladie reste possible.
Pour éviter ce risque de réintroduction, un système de détection rapide des cas d'importation a été mis en place.
Facteurs climatiques
Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle due à l'infestation des hématies par des protozoaires (hématozoaires) appartenant au genre Plasmodium. Ces hématozoaires sont inoculés chez l'hôte humain par l'anophèle femelle lors d'un repas sanguin. Les quatre principales espèces de Plasmodium qui infestent l'homme sont les suivantes : P. falciparum, P. vivax, P. ovale et P. malariae. Il arrive parfois que l'on rencontre des infestations par des hématozoaires touchant habituellement le singe, tel P. knowlesi.
La répartition et la gravité de la maladie varient en fonction de l'espèce plasmodiale des agents pathogènes, des vecteurs, de l'hôte et du milieu.
Parmi les quatre Plasmodium responsables, seul P. falciparum est à l'origine de formes létales, les trois autres provoquent une maladie moins grave.
Plus de cinquante espèces d'anophèles sont impliquées dans la transmission du parasite d'homme à homme. Les facteurs climatiques, essentiellement la température et la pluviométrie, l'environnement et la biogéographie conditionnent la propagation des espèces d'anophèles et modulent l'intensité de la transmission.
Actuellement, 90 % de la mortalité du paludisme due à P. Falciparum touche l'Afrique tropicale où ne vivent que 10 % de la population mondiale. Ce continent héberge les vecteurs les plus performants et son environnement climatique est éminemment favorable à la transmission de la maladie.
La maladie demeure une cause importante de mortalité dans le monde. Près d'un million de morts par an sur environ 250 millions de malades sont enregistrés chaque année.
Les voyageurs peu ou pas immunisés en provenance de régions exemptes de paludisme et se rendant dans des zones «sensibles» sont particulièrement vulnérables, et peuvent véhiculer la maladie vers des zones à population réceptives et où les vecteurs existent.


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