comme il n'avait pas de bol ni de pot il versa le café dans le creux de son chapeau qui colle à sa tête comme un cerveau il mit le sucre dans un coin d'amertume puis remua avec la lame du couteau les tranchées d'écume sans me regarder sans me sauve garder il prit ensuite son téléphone portable pour appeler de ses vœux le bout du tunnel après il jeta un œil sur le compte face book pour me laisser en pension élémentaire son cœur à dépenser il voyagea il revint avec des abcès et des plaies à panser avec des restes d'envie avec les maigres recettes d'une fin de vie avec entre ses doigts ensanglantés un tesson de la bouteille à la mort et sa lie il se jeta dans mes bras demanda le marc de son café pour y lire les signes du destin je lui désignai alors son chapeau et la porte de mon jardin … suite et vin au prochain exode