• Suspension des cours dans les établissements scolaires • Le CHU Habib Bourguiba envahi par les eaux A Sfax, c'est un éternellement recommencement chaque fois que le vannes du ciel s'ouvrent pour arroser copieusement la ville. Les mêmes scènes se répètent immanquablement et pour décrire la situation, l'on est forcément contraint de puiser dans le même lexique, au risque de se plagier soi-même. ce qui s'est passé hier est par conséquent une nouvelle occasion pour seriner les mêmes propos, faire le même constat et exprimer les mêmes doléances. Par conséquent, pour décrire ce qui s'est passé hier, il n'y a qu'à fouiller dans les archives et remettre à jour l'un des articles précédents. Pas intégralement quand même. Parce qu'il y a cette fois-ci du nouveau, dans la mesure où un établissement sanitaire, en l'occurrence, le CHU Habib Bourguiba a été assez durement touché. Voilà ce que l'on obtient : « Les pluies diluviennes qui se sont abattues hier, jeudi 19 septembre 2013, à Sfax ont perturbé le quotidien des habitants. La circulation routière a été quasiment paralysée. Les niveaux de l'eau sont considérablement montés, bloquant plusieurs conducteurs dans leurs voitures, en plein centre ville de Sfax. Les eaux ont envahi les magasins, les cafés et les sous-sols des immeubles, provoquant d'importants dégâts matériels. Pour mettre les écoliers à l'abri de tout incident éventuel, les cours ont du être suspendus hier après-midi, dans tous les établissements scolaires. CHU Habib Bourguiba : situation cauchemardesque ! Au CHU Habib Bourguiba, les signes de vétusté décriés d'ailleurs depuis longtemps par la partie syndicale, ont été clairement mis à nu lors des dernières précipitations de cette fin d'été, avec la fermeture de certaines salles du bloc opératoire, en l'occurrence la salle de chirurgie générale et la salle de chirurgie cardio-vasculaire. Mais cette fois, apprend-on, tous les étages ont été envahis par les eaux. D'après des sources concordantes, l'eau pénétrait partout : elle dégoulinait des plafonds, ruisselait sur les parois des murs et suintait des boîtes électriques. Il en est résulté de nombreux courts-circuits ainsi que le déclenchement des sonnettes d'alarme des machines, immédiatement arrêtées de façon préventive. Ainsi, d'après une source médicale, à part les cas urgents, les soins n'ont pu être prodigués à tout le monde. A titre d'exemple, les consultations ont été annulées aux services de consultation externes et les patients priés de rentrer chez eux. Même si l'heure n'était pas encore hier à l'estimation, les dégâts sont dits considérables, certains équipement et autres appareils ayant paraît-il été endommagés ou du moins, plus ou moins touchés. L'envahissement des bâtiments par les eaux a donné lieu à un véritable branle-bas qui a mobilisé le personnel de l'établissement ainsi que les patients valides, pour évacuer les eaux.