Décidément, la trêve observée par le championnat de la première ligue professionnelle, à l'occasion du déplacement malheureux de la sélection nationale au Soudan, n'a pas été de toute fête pour les camarades de Mohamed Lâabidi ! Déjà vivement critiqués à cause de leur décevante sortie amicale devant l'Ariana dimanche dernier, voilà encore qu'ils se voient condamnés à se passer, pour leur prochain rendez-vous face à l'Espérance Sportive de Tunis, des services de Dridi, malade, Lamine, blessé et de Sami Torkhani, expulsé par l'arbitre lors de la rencontre ayant opposé JS à l'ASM. Trois joueurs clés dans le compartiment défensif "rouge et noir" dont la défection risquerait d'affecter le rendement de tout le dispositif tactique de Jelassi. Ce dernier devra donc se brûler les méninges afin de pouvoir trouver dans les deux ou trois jours qui restent, la solution de rechange qui convienne le mieux !
Peau de chagrin Présenté au début de la saison comme étant un comité directeur élargi, investi de toutes les bonnes volontés du monde, voilà que, de jour en jour, on le voit s'amenuiser davantage si bien que, aujourd'hui, seulement quelques cinq ou six membres continuent à être actifs en gérant le quotidien du club et en s'employant à parer au plus urgent. Akrémi, le président de JS, l'aura compris : esseulé, il a décidé de prendre en charge, lui-même, certains dossiers, dont celui du sponsoring. N'aurait-on pas eu tort, par hasard, ces deux dernières années, en reprochant à Basli, le président sortant, sa gestion monolithique des affaires de l'association ? après tout, JS a pu, grâce à ce mode de gestion, retrouver le sourire et réintégrer l'élite !
Des idées en attendant les actes ! Dans le but d'assurer au profit de JS, des sources de financement stables, bien des idées intéressantes sont proposées par les uns et les autres au sein de la grande famille "Rouge et Noir" : cartes d'adhésion, cessions de salaires, création de shops JS, etc. Akremi et les siens devraient s'employer à dénicher les hommes capables de transformer toutes ces idées en actes concrets. Et il y en a. Il faut seulement frapper à la bonne porte, celle des Jendoubiens qui n'attendent pas, de leur club déjà déplumé, une contrepartie !