Une jeune dame la quarantaine, divorcée, mère d'un petit garçon âgé de huit ans, s'est rendue à une heure tardive au commissariat de police de sa ville pour déposer plainte contre deux voyous qui l'ont agressée, détournée et violée sous la menace d'une arme blanche. Le soir des faits la dame a rejoint son lit pour dormir après avoir vérifié que son fils ait bien regagné son lit. D'habitude elle veillait un peu avec ses parents, mais ils étaient absents ce soir là car ils se sont déplacés vers un centre de massage et de soins. Au moment où la dame allait accéder à son lit elle a entendu un bruit provenant de la porte d'entrée. Elle a ouvert la porte pour se trouver en face de deux jeunes individus habitant le quartier. Ils l'ont menacée avec un couteau grand calibre afin de leur remettre tout ce qu'elle avait comme argent, mais il était évident que la femme ne pouvait rien leur remettre étant donné qu'elle est également dans le besoin. Convaincus qu'ils ne pouvaient rien lui soutirer, ils l'ont tirée de force de chez elle pour l'emmener dans une vieille demeure inhabitée. Là ils l'ont ligotée avec le foulard qu'elle portait. A tour de rôle ils l'ont violée. Profitant de cet instant un des deux s'est rendu au domicile de la victime pour lui voler tous ses bijoux. Un voisin, un vieux Monsieur connu par tous les habitants pour son amabilité, passait dans les parages lorsqu'il a entendu les pleurs de la dame. Il s'est inquiété quand il a vu un des deux individus sortir et lui demander de continuer son chemin, mais le vieux Monsieur a insisté pour voir ce qui se passe à l'intérieur de cette vieille habitation. C'est ainsi que les deux voyous ont quitté les lieux libérant ainsi leur victime. Cette dernière s'est rendue de suite à la police après avoir découvert que tous ses bijoux ont été volés. Elle a été auscultée par un médecin qui a certifié qu'elle a plusieurs hématomes dans différents endroits de son corps et qu'elle a subi une agression sexuelle. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour arrêter les deux violeurs puisque connus par tous les habitants. Ils ont été traduits devant une chambre criminelle. Ils ont avoué devant le juge leur forfait reconnaissant avoir violé la dame et avoir pris possession de ses bijoux. Après les plaidoiries des avocats et les délibérations, les deux voyous ont été condamnés à une peine de dix ans de prison chacun.