Tunis - Le Temps : Le meurtre d'une vieille dame, habitant seule dans une villa à la plage de Radès, a suscité la plus grande inquiétude chez tous les habitants de cette localité, pourtant calme et sans problèmes particuliers. Cette octogénaire habitait, depuis quelques années en cet endroit et était visitée en permanence par les siens qui prenaient le soin chaque jour de s'enquérir de son état, avant de la quitter chaque soir. L'hiver à cinq heures de l'après-midi, la victime étant seule, prenait la précaution de fermer toutes les issues, pour vaquer à ses petites occupations ménagères, avant de souper et de dormir. Mais elle restait en contact avec sa famille qui lui téléphonait chaque soir. Son fils résidant à l'étranger, lui rendait visite chaque fois qu'il venait passer des vacances au pays. Elle était de ce fait bien entourée aussi bien par sa famille,que par des amis qui venaient lui rendre visite. Le soir du drame, le téléphone retentit plusieurs fois chez elle, sans qu'il y ait eu de réponse. Ce qu inquiéta sa sœur qui, le lendemain s'était rendue sur les lieux. Elle fut étonnée de constater que sa tante ne venait pas lui ouvrir la porte, alors que sa voiture était garée à sa place habituelle. Elle alerta donc les autres membres de la famille qui accoururent pour ouvrir la porte et constater avec consternation que la vieille dame était inanimée, avec un foulard autour du cou avec lequel elle a été vraisemblablement étranglée. Les investigations entreprises par la brigade criminelle qui se chargea de l'enquête ont permis d'arrêter deux jeunes hommes. Car, les enquêteurs qui s'étaient déplacés avaient constaté la disparition du téléphone portable de la victime et rien d'autre. C'est la raison pour laquelle il fallait suivre la piste de celui qui était possession de l'appareil en question. Celui-ci fut, en effet, trouvé chez le premier jeune homme qui déclara l'avoir trouvé chez le deuxième jeune homme qui s'est avéré être le meurtrier. Après quelques tergiversations pour essayer de nier les faits, il craqua pour relater à la police qu'il s'était introduit subrepticement dans la villa et s'était caché derrière la porte, pour surprendre la pauvre vieille dame et l'étrangler avec un foulard. Il n'avait pas pris les bijoux et l'argent de la victime, rangés soigneusement dans son armoire. Avait-il agi de la sorte, juste pour un téléphone portable ? En tous les cas, l'enquête ne fait que commencer et le dossier est confié au juge d'instruction afin de connaître tous les tenants et aboutissants de cette triste affaire.