Le rideau est tombé, vendredi après-midi, sur la compétition nationale en sports collectifs notamment. Le paysage n'a pas bougé d'un iota dans la mesure où le niveau de jeu développé dans chaque discipline sportive reste au-delà de nos ambitions. Comment l'améliorer quand les rencontres ont continué à se dérouler dans des stades et dans des salles ne comptant que quelques centaines de spectateurs. Seule la finale de la coupe entre l'Etoile et le Club Sfaxien a échappé à la règle et il est dommage que les débordements enregistrés en fin de match sont venus altérer une ambiance jusque là bon enfant. Ce n'est pas là la meilleure manière de servir une apothéose de la saison. Aussi est-il temps que la fédération tunisienne de football sanctionne sévèrement les fautifs. EST et ESS : ce n'est pas là le fruit du hasard Restons dans les sports collectifs les plus représentatifs à savoir le volley, le hand, le football et le basket pour faire remarquer que trois clubs se sont partagé les titres dans les trois premières disciplines sans oublier le Club Africain qui a remporté le double en basketball : .Football : Le titre de champion à l'EST ; la coupe à l'ESS .Volleyball : le titre de champion à l'ESS ; la coupe à l'EST .Handball : Le titre de champion à l'EST ; la coupe à l'ESS. C'est un peu le même scénario dans les catégories de jeunes comme dans les sports individuels : en lutte et en judo notamment. L'exemple vient d'en haut L'Espérance ST et l'Etoile SS récoltent, en cette fin de saison, les fruits d'une excellente gestion du quotidien de chaque section. Car présidées par deux responsables qui passent quasi inaperçus presque dans l'anonymat tout le long de chaque saison. Ridha Charfeddine n'intervient devant les caméras que pour défendre son équipe sans toucher à l'intégrité de qui que ce soit. Hamdi Meddeb, quant à lui, a toujours évité les feux de la rampe. Il y a d'autres qui le font, certes, à leur place mais à ceux-là nous leur demandons de le faire avec plus de pondération et moins de parti pris. Donc éviter autant que possible les propos blessants et désagréables émanant de responsables supposés de premier plan pour justifier leurs échecs. Aujourd'hui plus que jamais notre sport a besoin de personnalités sportives intègres, qualifiées qui servent le sport pour le sport. Nous en avons jouissant d'une moralité sans faille, ils sont malheureusement peu nombreux par les temps qui courent.