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« Qu'on arrête de se voiler la face »
L'université à la croisée des chemins: L'invite de ce lundi: Moncef Ben Slimane, universitaire et syndicaliste
Publié dans Le Temps le 01 - 10 - 2007

- L'université tunisienne va abandonner le modèle napoléonien des années 60 pour se conformer au moule néo-libéral et anglo-saxon. les Ces mesures sont d'autant plus importantes qu'elles accompagneront notre université durant les 30, voire 50 prochaines années.
Notre invité, aujourd'hui, est Moncef Ben Slimane, professeur de l'enseignement supérieur et président de l'Association de Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et en Urbanisme. Né en 1948, à Tunis, M. Ben Slimane a poursuivi ses études universitaires à Poitiers, en France, et à Tunis, il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans les instances universitaires dont notamment président du jury de recrutement des maîtres-assistants en architecture et des assistants en urbanisme et directeur du département urbanisme. M. Moncef Ben Slimane est auteur de plusieurs ouvrages axés notamment sur l'urbanisme.
En parallèle à ses activités académiques et scientifiques, M. Ben Slimane a été très actif dans le travail associatif et syndical. Il a été membre de la direction nationale du syndicat de l'enseignement supérieur de 1980 à 2005 et membre de plusieurs commissions de réforme de l'université et auteur de nombreux articles et études sur la question.
A ce titre, il nous parle, ici, de la rentrée universitaire et des questions qui se posent concernant les réformes à l'université et la relation du syndicat de l'enseignement supérieur avec le ministère. Interview.

Le Temps : Comment s'annonce cette rentrée universitaire ?
Moncef Ben Slimane : Dure. Contrairement à ce que prétend Sarkozy, quand on travaille plus on se fatigue plus mais, on ne gagne pas nécessairement plus. J'ai personnellement terminé de travailler début août et j'ai repris début septembre. Et pour les vacances, j'avais pris avec moi deux thèses à lire et quelques dossiers à finaliser.

* Mais, il y a eu de nouvelles primes accordées aux universitaires ?
- C'est vrai, une prime d'encadrement et une de participation aux jurys de recrutement. C'est bien, parce que ça vient corriger un système de rémunération qui mettait dans le même panier des universitaires qui investissent la majorité tout leur temps à leur métier, et d'autres qui se contentent du SMIG statutaire, c'est-à-dire de l'enseignement présentiel. Mais attention aux effets pervers de ces mesures! Une charte des thèses et des mémoires est absolument nécessaire pour fixer les règles du jeu et garantir les droits et les devoirs des enseignants et des doctorants. Ceci étant dit, ce n'est qu'une mesure, ce qui est urgent c'est une véritable mise à plat de notre métier et une transformation du statut dont les lignes directrices, et la configuration générale n'ont pas changé depuis plus de 30 ans.


* Que proposez-vous ?¨
- Je propose qu'on arrête de se voiler la face. Notre manière d'exercer notre mission d'universitaire s'est largement diversifiée au cours de ces 20 dernières années. On peut dénombrer actuellement dans nos institutions 14 types d'interventions différentes des collègues hors enseignement. Le statut actuel est donc caduc et fait perdurer le flou artistique.


* Pouviez-vous nous expliquer ce que vous entendez par là ?
- Dans les faits, le statut actuel ne fixe d'une manière claire et précise que l'activité d'enseignement présentiel. Résultat : si vous êtes par exemple professeur, vous pouvez sans aucun problème - mauvaise conscience mise à part - vous astreindre à 5 heures et demi de cours par semaine.
Votre collègue, à côté, encadre, dirige un labo, prépare des séminaires, anime une revue, s'implique dans des réseaux internationaux... Il assure, disons, entre 30 et 40 heures de travail par semaine. A la fin du mois, vous êtes logés à la même enseigne sur le plan de la rétribution salariale de votre rendement. Le système est injuste et démotivant pour ceux qui croient au service public de l'université, qui ne donnent pas de cours particuliers ou ont une officine privée. La théorie de «tous les universitaires sont beaux, tous les universitaires sont gentils» est démagogique.
Plus sérieusement, il faudrait repenser le statut des universitaires en s'inspirant de celui des médecins. Créer deux grandes catégories : les universitaires à plein temps et ceux à temps partiel. Ces derniers dont le nombre ne devrait pas dépasser les 25% sont redevables d'un service statutaire de base et peuvent consacrer le reste de leur temps à des activités extra-universitaires, s'ils le désirent. Pour les plein-temps, en plus de l'activité d'enseignement, ils sont appelés à accomplir, à leur demande, un certain nombre d'interventions de formation, de recherche et de gestion choisies dans une grille nationale qui identifie les missions, les quantifie et fixe les indemnités afférentes. Normalement, les collègues qui sacrifient leur temps et leur énergie aux étudiants et à leur institution devraient percevoir, d'après mes calculs, entre 5000 et 10.000 dinars de plus que leur émolument actuel et ce n'est pas exagéré au regard des salaires dans le privé. Attention, je ne parle pas d'une augmentation générale, mais d'indemnités au cas par cas en fonction d'activités programmées, mises en œuvre et évaluées par une instance scientifique compétente. On peut dans le même statut proposer, pour les plein-temps, d'autres mesures incitatives telles que les bénéfices de points de retraite, la promotion par une voie spécifique ou la création de classes spéciales dans le grade.
Mes propos ne signifient pas, loin de là, qu'il y a uniquement un problème de rémunération concernant l'accomplissement des fonctions autres que d'enseignement. A la base de la « démotivation » des enseignants, il y a un tissu complexe de facteurs longs à expliquer..


* Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les autres aspects de la réforme : le LMD, la recherche, ... ?
- Il faut d'abord avoir l'esprit que les chantiers de la réforme inaugurés par le ministère depuis l'année dernière, ne ressemblent nullement aux précédents. Nous assistons, sous l'impulsion de l'Europe, à une véritable mutation culturelle et civilisationnelle du modèle universitaire. L'université tunisienne va abandonner le modèle napoléonien des années 60 pour se conformer au moule néo-libéral et anglo-saxon. C'est dire combien cette réforme, et les mesures sur lesquelles elle va déboucher, sont importantes puisqu'elles accompagneront notre université durant les 30 ou 50 prochaines années. Entre le rejet pur et simple du processus de Bologne et son transfert tel quel dans notre enseignement supérieur, il y a la place pour la construction d'une alternative réaliste, démocratique et originale. Réaliste en tenant compte des contraintes du cadre global européen ; démocratique en y impliquant les structures scientifiques, syndicale et de la société civile ; originale au sens où elle préservera « l'exception tunisienne », face au risque du mimétisme pur et dur.
L'année dernière la réforme LMD s'est passée dans la précipitation et les formations tubulaires qui ont démarré passent à côté des enjeux fondamentaux du LMD : la mobilité, l'autonomie des étudiants et la rénovation du message pédagogique. Souvent, on assiste pour le L ou le M à de simples reformulations des anciennes maîtrises soit comprimées en 3 ans soit dilatées sur 5 ans.
Pour réussir la réforme des diplômes, de la recherche, des structures de gestion ou du métier de l'universitaire, il nous faut du temps et de l'argent et l'esprit de libre initiatiave.
En outre, s'il n'y a pas 3 ou 4 mesures rapides et urgentes de redressement de l'université qui sont prises, toutes les réformes stratégiques, aussi généreuses et ambitieuses qu'elles puissent être, resteront lettre morte.


* Quelles sont donc les mesures aussi urgentes?
- Elles concernent les finances, les dirigeants et les procédures.
Pour les finances, il est vital que les budgets de recherche soient libérés du carcan de la comptabilité publique. On peut passer au système EPIC ou agence pour faciliter la gestion des budgets de la recherche, sinon les responsables de laboratoire finiront dans un asile psychiatrique...
Secundo, pour le choix des dirigeants des structures universitaires, allant du directeur de département jusqu'au président d'université en passant par les directeurs et doyens, il faudrait mettre fin aux dérapages actuels. La nomination d'un responsable scientifique ne se limite pas au choix entre le tout nommé ou le tout élu.
L'université tunisienne qui revendique la qualité, se doit de mettre un terme aux pouvoirs occultes des lobbys de toutes sortes. La compétence doit être visible et le titulaire d'un mandat responsabilisé. C'est pour cette raison que tous les candidats à des postes de responsabilité pédagogique et scientifique devraient présenter un programme, le défendre en public devant les Instances de référence et être élus sur cette base. C'est, je pense, une manière de les responsabiliser et la possibilité de les évaluer en cours et à la fin d'un mandat par rapport à un programme précis.
La troisième mesure concerne les procédures et je pourrais sur ce sujet vous parler des heures et des heures des mésaventures des collègues avec l'administration universitaire qui éprouve un malin plaisir à contrôler, harceler, étouffer et tuer toute initiative. C'est un miracle si vous rencontrez encore des chercheurs qui croient encore à leur travail malgré les devis, les arrêtés, les contrats, les signatures, les démarches.....
Vous savez l'administration est devenue en quelque sorte un véritable Etat dans l'Etat dont les membres bénéficient d'une impunité totale. Mettons immédiatement un terme à cette machine broyeuse du service public. Il est dramatiquement urgent que les plus hautes autorités de l'Etat, non pas par des discours et des promesses mais par la publication, l'affichage et la distribution à des milliers d'exemplaires d'un texte officiel, fixent les devoirs des fonctionnaires à tous les échelons de l'administration, leurs obligations précises en matière de procédures, les instances de recours efficaces et concrètes avec, s'il le faut, un système de sanctions auxquels on peut rapidement faire appel. Parallèlement à ces mesures, il est vrai cœrcitives, un travail à long terme de formation civique des fonctionnaires pour leur faire prendre conscience qu'ils ont entre leurs mains l'avenir de la Tunisie et de sa jeunesse, ne serait pas de trop.
Je vais vous donner un exemple concret des lenteurs administratives qui va certainement vous étonner : vous pouvez retrouver la première mesure dont j'ai parlé concernant le financement de la recherche dans les recommandations faites par le président de la république à la suite d'un CMR réuni en ... mai 2005 ! C'est-à-dire il y a de cela 2 ans et 4 mois. No comment!


* Il est étonnant de vous entendre parler de tous ces sujets sans évoquer la nouvelle fédération de l'enseignement supérieur, ni la rentrée syndicale ?
-Cela veut tout simplement dire que je suis plus un observateur qu'un acteur de la scène syndicale. J'essaie d'être ''syndicalement correct'' même si des fois les mots d'ordre et les actions me semblent d'une banalité affligeante et d'une inefficacité désarmante.
Fondamentalement, le passage à vide syndical des années 90 a fait beaucoup de tort au niveau de la conscience politique, civique et critique des militants. Exemple... ''erjoulia'' est devenu une catégorie supérieure d'analyse politico-syndicale !
Vous avez utilisé le vocable fédération, mais pour moi c'est toujours le syndicat général de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Je ne dis pas cela par dépit ou pour blesser qui que ce soit. Tout simplement et honnêtement, je ne peux pas me résigner à couvrir les montages de congrès et les tours de passe-passe dont l'ex-responsable du règlement intérieur à l'UGTT a le secret. D'autres sont libres de se laisser berner par les unifications illusoires.
Ces vérités qui dérangent sans doute les « syndicatchiks » ne mettent évidemment pas en cause le fait que la fédération regroupe la majorité écrasante des collègues et reste la formation syndicale la plus représentative du secteur ; qu'il y a des efforts qui sont faits pour sortir les négociations de la situation de blocage.
Nous sommes un certain nombre, pas des masses, à exiger plus de liberté, plus de démocratie et à répéter aux responsables la vérité du paradoxe suivant : une université politiquement, culturellement et académiquement autonome et plurielle est dans l'intérêt, certes, des universitaires mais également du pouvoir et de notre pays.
Mais être exigeant et s'arroger le droit de contester son ministre ou son directeur d'établissement, ce n'est crédible que lorsqu'on a balayé devant sa porte !


* Qu'entendez-vous par là ?
- Quand un syndicat universitaire est un lieu de débats dans la différence, un espace d'autocritique et parfois même de polémique, c'est un signe de bonne santé. Là où il faut s'inquiéter, c'est quand les réunions syndicales se transforment en une tribune où les ''flambeurs'' promettent des actions historiques, les courtisans réitérent leur soutien indéfectible et les inquisiteurs font la chasse aux soupçons de critiques. Ce type de syndicalisme cadenasse la pensée, l'imagination et la diversité.
Dans le même temps, il faut reconnaître qu'il n'est pas aisé de solutionner l'équation syndicale présente. C'est un contexte d'action nouveau, une situation de blocage singulière qui exigent des formes et des contenus de mobilisation nouveaux.

. Alors quelle solution préconisez-vous ?
- J'ai été sollicité à deux reprises pour contribuer à l'esquisse d'une solution. J'ai contacté toutes les parties en cause et une ébauche de plate-forme de sortie de crise qui préserve les principes syndicaux et les intérêts des universitaires a été élaborée et a bénéficié - je le pense - du consensus de tous les intéressés par la question de la représentativité syndicale.

* Pour quelles raisons cette solution n'a pas vu le jour ?
- La première fois le responsable qui m'a sollicité- je ne lui avais rien demandé- a fait une virevolte de 180° deux semaines après m'avoir chargé de cette ''mission''. La deuxième fois, il a manqué le courage d'affronter les bases et les cadres syndicaux avec des propositions qui risquaient de les déstabiliser ou les fâcher ; le courage de défendre ses propres convictions au risque de se retrouver minoritaire, d'essuyer les foudres de ses propres soutienss et de laisser des plumes sur son fauteuil de responsable.
Pour faire avancer les choses dans notre pays, c'est souvent une affaire d'étoffe, de dirigeant. Regarder le code du statut personnel. Sinon, on prend malheureusement les mêmes et on recommence.

Interview réalisé par Néjib SASSI


Pour réussir la réforme des diplômes, de la recherche, des structures de gestion ou du métier de l'universitaire, il nous faut du temps et de l'argent et l'esprit de libre initiative.


Le système est injuste et démotivant pour ceux qui croient au service public de l'université, qui ne donnent pas de cours particuliers ou ont une officine privée. La théorie de «tous les universitaires sont beaux, tous les universitaires sont gentils» est démagogique.


Là où il faut s'inquiéter, c'est quand les réunions syndicales se transforment en une tribune où les « flambeurs » promettent des actions historiques, les courtisans réitèrent leur soutien indéfectible et les inquisiteurs font la chasse aux soupçons de critiques. Ce type de syndicalisme cadenasse la pensée, l'imagination et la diversité.


L'université tunisienne qui revendique la qualité, se doit de mettre un terme aux pouvoirs occultes des lobbys de toutes sortes. Les candidats à des postes de responsabilité pédagogique et scientifique devraient présenter un programme, le défendre en public devant les Instances de référence et être élus sur cette base.


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