Un classico dés la première journée cela n'arrive pas toutes les saisons. Celui de cette saison mettra aux prises deux équipes rivales, l'Etoile te le CSS, ces derniers temps qui ont eu à s'y frotter de trop prés tant la passion, l'enjeu voire la ferveur ont pris parfois trop le dessus sur la « chose strictement sportive ». Au point d'ailleurs, que la confrontation de cet après-midi sera marquée par la récente décision de la commission d'appel qui semble avoir penché la balance trop d'un côté pour en créer inimités, chauvinisme voire de la rancoeur. Rien que sur la forme (décision prononcée la veille du match qui oppose les deux parties au litige tout en prenant le « soin d'enfoncer » une partie au détriment de l'autre), il le faut dire, le timing est inapproprié pour être entaché d'iniquité voire de suspicion légitime. Bref, les implications d'une telle décision risquent à ne pas douter d'influencer le courant normal de la rencontre de cet après-midi. Aussi, la cent-dix-septième confrontation historique entre les deux protagonistes ne sera pas dénuée de tout intérêt et encore moins de passion. Si à travers le temps, la balance a toujours penché du côté étoilé (50 victoires contre 29 pour le CSS) force est d'admettre que les sudistes ces dernières saisons ont disposé de leur adversaire même à Sousse. En effet, mis à part les deux éditions de Coupe de Tunisie tournées en faveurs des Sahéliens, sur les cinq dernières rencontres en championnat , les sudistes ont remporté à quatre reprises leurs matchs. C'est dire si les protégés du nouveau coach étoilé Faouzi Benzarti appelé au chevet de l'ESS après le limogeage de Dragan faute de résultats positifs, ne seront déterminés d'une part pour reprendre leur avantage sur l'adversaire et d'autre part surtout réagir positivement auprès du public qui n'a pas digéré encore la double défaite en compétition africaine. Une équipe amoindrie Pour autant, est-ce à dire que l'ESS a les moyens de cette « volonté « fut-elle d'un match ? Loin s'ne faut, car le nouveau coach d'entré aura à résoudre le problème des absences en nombre. Effectivement le onze rentrant étoilé sera cet après-midi amputé de neuf titulaires en se présentant sur le rectangle du stade Olympique. Certes, l'Etoile demeure riche par effectif mais les éventuels-suppléants sauront-ils suffisamment « armés » pour remplacer dignement leur camarades ? Tel est le souci d'un entraineur qui prend les commandes à un moment difficile et surtout la veille d'un tel classique. Est-ce la raison également qui a poussé les dirigeants étoilés à lui faire confiance pour sortir l'équipe d'une « mauvaise passe ». En d'autres termes quels joueurs faut-il choisir pour les placer aux côtés des rares-rescapés de l'équipe-type ? Pour ce faire, Faouzi Benzarti comptera certainement sur sa connaissance du vivier étoilé pour en dénicher les éléments capables de résister aux assauts des sudistes également amoindris mais pas dans les mêmes proportions. Aussi, verrons-nous en défense , les Ben Ayoub, Ghezal, Boughattas, Bédoui, et probablement Chiheb Ben fredj qui fera son apparition pour la circonstance. A l'entrejeu, compartiment-clé pour s'assurer de la maîtrise technique de la zone médiane, le staff technique en l'absence du quator Brigui, Kom, Tej, Slama (convalescent) fera appel à Nidhal Saïd pour occuper le poste de pivot aidé en cela par l'autre ex-Usémiste Mehdi Saâda pour jouer le relais en vue de servir une attaque étoilée toujours privée de Bounedjah et où Moussa, Mouihbi, Jaziri et l'autre algérien Beldjilali devront se montrer généreux dans l'effort et précis devant la cage adverse. L'affiche « ESS-CSS » ? un classique certes mais cette fois-ci dans des conditions tout à particulières qui semblent même peser sur l'ambiance d'avant-match. Si nous recommandons retenue et respect de l'adversaire côté public nous souhaitons également que les dirigeants, de quelque bord que ce soit, gardent raison et sérénité. Il y va d'un secteur amplement affecté par l'« extra-sportif ». Formation probable Ben Ayoub, Boughattas, Ben Fredj, Ghezal, Bédoui, Saïd, Saâda, Beldjilali, Mouihbi, Jaziri, Moussa.