Mise souvent à profit pour mettre, plutôt, en relief les acquis réalisés en faveur de l'émancipation féminine et la nécessité d'œuvrer, sans relâches, à leur préservation, face, notamment, à la montée de l'obscurantisme et du conservatisme, la fête de la femme célébrée, en Tunisie, ce mercredi 13 août 2014, en commémoration de la promulgation du Code du statut personnel, le 13 août 1956, offre, cette année, aussi, et surtout, l'occasion d'attirer l'attention sur l'implication de plus en plus grande de la femme arabe et musulmane, en Tunisie, et partout ailleurs, de gré ou de force, dans les activités terroristes. Dans notre pays, plusieurs femmes ont été arrêtées pour assistance à des réseaux et groupes terroristes démantelés par les forces de l'ordre et l'armée nationale, tandis que les rapports de presse, dans le monde, signalent que la participation de la femme aux activités terroristes a augmenté de plus de 35% au cours des deux dernières décennies. Les femmes sont utilisées pour exécuter les opérations terroristes de tout genre, dont les opérations suicides, car l'impact de telles opérations exécutées par les femmes est très grand sur les esprits de sorte que les organisations terroristes les entourent d'une grande propagande afin d'attirer davantage de partisans à leur cause terroriste. Quelques unes des opérations suicides effectuées par les femmes sont restées célèbres, comme celle effectuées par une jeune libanaise dans les années 1980 contre une patrouille israélienne, et qui était la première opération du genre...C'était, avait-on dit, un acte de résistance, mais, la résistance libanaise et palestinienne contre l'occupant israélien, que ce soit en Palestine ou au Liban, a arrêté, depuis, totalement ce genre d'opérations, suite à leur lien avec le terrorisme international. Par contre, c'est en Syrie et en Irak, que les femmes sont utilisées, aujourd'hui, massivement, par les organisations extrémistes dites « jihadistes » dans l'exécution de leurs opérations terroristes. Une de ces organisations tristement connue, aujourd'hui, sous l'appellation de Daech, ou Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), a constitué un corps de femmes armées, payées, chacune, jusqu'à 600 dollars et plus par mois, afin de compenser le manque en éléments masculins tués dans les batailles. Mais, les femmes sont utilisées, également, pour transporter les explosifs, étant moins suspectes que les hommes, outre leur exploitation sexuelle par les organisations jihadistes. La femme tunisienne et algérienne, entre autres, avait participé, activement, à la lutte de libération nationale, contre l'occupant français, dans ces deux pays, mais la cause était noble et les résistants savaient utiliser les éléments féminins, dans les tâches qui correspondaient à leur condition. Outre la femme, les enfants sont aussi utilisés par les groupes extrémistes pour soutenir leurs activités terroristes et illégales. La nouvelle loi tunisienne sur la lutte contre le terrorisme n'a pas prévu des circonstances aggravantes pour les utilisations des femmes et des enfants dans les activités terroristes.