Stade M'hiri de Sfax. Temps chaud. Pelouse en bon état. Assistance estimée à 6000 spectateurs environ. Trio arbitral gabonais composé de Eric Arnaud Otogo (arbitre central), Théophile Vinga et Sylvain Alain Mouala ( assistants). Joueur averti :N'dong ( CSS) Buts de Maâloul (86' sur penalty) pour le CSS et de Benjami (64') pour l'E.S.Sétif Formation des équipes : CSS : Jridi, Derbali, Maâloul, Ben Salah, Boulaâbi, Kammoun, N'dong, Hanachi, Bahri, Khénissi, Ben Youssef. Remplacement de : Derbali par Youssufu (46') - Khénissi par Moncer (55') - Ben Youssef par Challouf (74') E.S.Sétif : Abdelwaheb , Mguetli, Benjamin, Aït Mohammd, Dammou, Bilel, El Amri, Younes, Raït, Mellouli, Djahnit. Remplacements de : Raït par Ziaya (67') - Belâmari par Amokrane (88') Tout comme à l'aller, le CSS et l'E.S.Sétif ont fait match nul sur le même score de un but partout. Un nul à l'avantage du CSS au vu de la physionomie générale des débats, dominés la plupart du temps par l'équipe algérienne qui aurait pu l'emporter par plus de deux buts d'écart n'eut été la remarquable prestation du gardien Sfaxien Rami Jéridi qui a effacé au moins deux buts tout faits en plus de l'arrêt d'un penalty. Un nul qui permit aux « Noir et Blanc » de terminer cette phase de la compétition à la tête de leur groupe. L'autre remarque majeure à faire c'est que dans ce match opposant deux équipes déjà qualifiées pour les demi-finales et dont l'enjeu était le leadership du groupe, les deux protagonistes n'ont pas joué à cent pour cent de leurs moyens. Philippe Troussier le coach Sfaxien et Kheïreddine Madaoui l'entraîneur sétifien ont en effet laissé reposer quelques uns de leurs éléments de base ayant chacun un carton jaune à leur actif et qui étaient sous le risque d'un deuxième avertissement synonyme de suspension en demi-finale. Mais il faudrait remarquer que même sans prendre trop de risques dans les duels, les Sétifiens durant la première mi-temps furent plus entreprenants et beaucoup plus dangereux que les clubistes Sfaxiens. Bons au niveau de la relance, les Algériens une fois en possession du ballon, placèrent des attaques rapides qui ont mis à plusieurs reprises la défense locale en difficulté. Rami Jéridi a dû se déployer à fond pour sauver deux ou trois dangereuses occasions sous forme de tirs qui ont fusé des jambes de Younès ( 2'), Belaâmri (19') et Djahnit (45') Entretemps, le CSS dépassé par le rythme imposé par son adversaire, n'a pas été en mesure de poser son jeu. Le pressing haut de l'Entente a privé les Sfaxiens de suffisamment d'espaces pour aller de l'avant à telle enseigne qu'ils ne réussirent aucune occasion de but digne de ce nom si l'on excepte le tir de Hanachi repoussé par la défense (25') Démonstration de force de l'Entente En seconde mi-temps on s'attendait à une réaction de notre représentant mais ce fut l'Entente qui allait accentuer son ascendant. Menée par d'excellents joueurs tels que Younès, Belamri et Djahnit pour ne citer que ces éléments, l'équipe algérienne parvint à bousculer l'arrière garde sfaxienne qui finit par concéder le penalty à la 52' suite à une intervention irrégulière de Hanachi sur Younès. Le coup de réparation botté par Djahnit fut repoussé par Jridi. Mais ce n'était que partie remise puisque les visiteurs sur leur lancée bénéficièrent d'un coup franc à la limite de la surface de réparation que botta Benjamin. La balle, dans sa trajectoire, heurta un défenseur sfaxien, et Jridi, pris à contre-pied, ne put que constater les dégâts (64'). Le CSS, pris de vitesse par l'équipe algérienne, a failli encaisser dans la foulée un deuxième but sans le sauvetage de Jridi sur un tir tendu de Ziaya (66'). Mais le gardien sfaxien ne put rien face au même Ziaya qui marque un but régulier qui fut annulé par l'arbitre pour hors-jeu (69') . Les dix dernières bonnes minutes Sfaxiennes Troussier voyant son équipe en difficulté fit entrer Challouf qui donna plus d'assise au milieu du terrain. Le CSS mit de l'ordre dans ses rangs durant les dix dernières minutes du match et posa mieux son jeu tant et si bien qu'il finit par bénéficier d'un penalty pour une faute de Megualti sur Hanachi. Maâloul se chargea d'exécuter le coup de réparation. Le gardien Abdelhaweb parvint à repousser la balle devant Maâloul qui reprit dans les filets remettant ainsi les pendules à l'heure.