Mériem Mizouni n'est autre que cette grande Dame du sport national, de la natation pour être plus précis. Une nageuse exceptionnelle au palmarès exceptionnel également : sa moisson en médailles et records sur les plans national, arabe, africain et méditerranéen ont fait d'elles une grande championne de la natation et par voie de conséquences de la femme tunisienne. Un parcours sportif qui se poursuit à l'heure qu'il est dans la mesure où elle a été promue Secrétaire d'Etat au Sport après la Révolution et actuellement membre du Cnot et présidente de la commission Sport et Femme. Mériem Mizouni a été honorée mardi dernier par le Comité International Olympique avec la remise du Trophée mondial Sport et Femme du CIO. Cérémonie qui s'est déroulée au Grimaldi Forum de Monaco en présence de Thomas Bach président de l'instance internationale accompagné de tous les membres du Comité exécutif, du Prince Albert de Monaco et de Mehrez Boussayane président du Comité National Olympique Tunisien. Reconnaissance à son feu père et à l'EST Très émue, Mériem Mizouni a reçu les larmes aux yeux cette distinction dont elle s'est dit très fière, distinction qui vient couronner une carrière bien remplie de sportive et toute une vie dédiée au sport. Notre championne n'a pas manqué de témoigner sa reconnaissance à son défunt père qui a été son premier entraîneur de natation comme à l'Espérance ST son club de toujours a-t-elle précisé et à toutes et tous ceux qui ont contribué à sa réussite. Mehrez Boussayane a tenu, quant à lui, à souligner la portée historique de l'événement qui « constitue la consécration d'un choix fait par la Tunisie depuis l'Indépendance et ce, à travers l'émancipation de la femme et le rôle qui lui est dévolu dans l'affermissement d'une Tunisie équilibrée, ouverte et constamment tournée vers le monde ». Ne terminons pas sans faire part de la somme de 50000 dollars US attribuée à Mériem Mizouni. Somme qui servira au financement de projets en faveur du développement du sport féminin. A savoir entre autres la caravane olympique féminine conduite à travers douze gouvernorats du pays et un travail de recherche pour un ciblage des opérations à entreprendre dans les zones d'ombre.