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Pour un coup de lifting
Publié dans Le Temps le 15 - 01 - 2015

D'emblée, la situation du marché allemand apparaît préoccupante. L'année 2014 a enregistré 400 mille entrées de touristes allemands. La Tunisie a perdu ainsi la moitié de cette clientèle. La question qui s'impose alors d'elle-même est de savoir où va le marché allemand? Cette inquiétude a été exprimée lors d'une rencontre tuniso-allemande sur la destination tunisienne intitulée : « Le touriste allemand et la destination Tunisie, à la croisée des chemins ». , organisée par la Chambre tuniso-allemande de l'industrie et du commerce (AHK - Tunisie) les 12 et 13 janvier 2015. Et qui a réuni les différentes parties intervenantes sur ce marché, les principaux TO allemands, des journalistes allemands, les représentants de l'ONTT et de Tunisair en Allemagne ainsi que des responsables de l'ONTT. Les professionnels ont brillé par leur absence. Cette manifestation a été riche et fructueuse dans la mesure où les différents intervenants ont pu exposer leurs points de vue sur des sujets qui les préoccupent.
Dr Martin Henkelmann, Directeur général de l'AHK Tunisie
« Accompagner le développement touristique de la Tunisie »
Ce rendez-vous vise à analyser le comportement du touriste Allemand, déterminer les raisons de régression du marché allemand en Tunisie et suggérer des recommandations adéquates pour l'amélioration de l'offre touristique et la reconquête de ce marché. Les flux des touristes allemands ont baissé, en direction de la Tunisie. Au-delà des facteurs conjoncturels, cette régression enregistrée au cours des dernières années a des raisons plus profondes, se rapportant, notamment, à la qualité des prestations, à l'environnement et au produit lui-même qui se doit d'être en phase avec les attentes et les motivations du touriste allemand. C'est pourquoi nous sommes là pour mettre en place une stratégie visant à booster la destination et accompagner la Tunisie dans son développement touristique
Petra Dachtler, Chargée d'affaires à l'ambassade d'Allemagne à Tunis)
« Ce qui manque, ce sont tout simplement des petites retouches »
J'appelle à regarder l'avenir avec optimisme surtout que le pays a réussi sa transition démocratique. La Tunisie a de bons atouts touristiques. Elle a de belles choses à monter aux visiteurs. Ce qui manque, ce sont tout simplement des petites retouches. Il faut penser à valoriser la mer, le Sahara, la culture et le sport mais aussi à diversifier l'offre et à améliorer la qualité des services. Il est nécessaire aussi, pense-t-elle, de prendre soin de l'environnement, l'écologie étant devenue l'une des composantes du tourisme moderne. La formation est une priorité vu la concurrence des autres pays méditerranéens. Pour rendre plus attractif le marché tunisien, les professionnels du tourisme et les acteurs institutionnels sont appelés à déployer davantage d'efforts notamment en matière d'image, de communication et de marketing et à développer de nouveaux partenariats avec les opérateurs allemands du secteur. Nous demeurons optimistes car nous voudrons faire revenir les touristes allemands en Tunisie».
Amel Karboul, ministre du Tourisme
« Le tourisme tunisien a perdu beaucoup de son pouvoir
de séduction face au touriste allemand »
Dans un monde moderne et globalisé, le décloisonnement est la règle. Il ne fait aucun doute que personne ne peut progresser en travaillant seul dans son coin. Et justement, la Tunisie est un bel exemple en matière de coopération internationale, bilatérale ou multilatérale.
La Tunisie a toujours eu des partenaires coopératifs et fidèles. L'AHK en est un exemple édifiant. Notre coopération est significative sur de nombreux projets, dont ceux qui s'inscrivent notamment dans le cadre de la « Vision 3+1 » du ministère du Tourisme. Mais également de part leur assiduité à organiser périodiquement ces « Rencontres Tuniso-allemandes » sur le tourisme tunisien et pour lesquelles je vous souhaite tout le succès. Nous sommes ici pour réfléchir, nous concerter, analyser, innover, proposer, avancer, reconstruire...Dans le tourisme, de façon particulière, nous n'avons pas le droit de nous reposer sur nos lauriers. Nous n'avons pas le droit de ne pas nous remettre en cause, car le tourisme est un secteur où se concentrent les courants précurseurs et les tendances novatrices. C'est un secteur où aucune vérité ne dure et où le dialogue et la confrontation des idées sont une nécessité et une obligation. La Tunisie que nous aimons vient d'organiser, pour la deuxième fois en l'espace de trois ans, un évènement électoral d'une ampleur nationale et d'une dimension internationale. Personne ne peut dans l'avenir prétendre éviter de visiter notre pays pour des raisons géopolitiques car l'édifice de la transition démocratique vient d'être achevé. Désormais nous regardons devant nous et scrutons notre avenir. Un avenir que nous construirons ensemble et que nous réussirons ensemble. Durant ces derniers mois, j'ai souvent été questionnée lors de mes rencontres à l'étranger sur le premier bilan que nous puissions faire aujourd'hui de notre révolution. Je répondais toujours que nous sommes en train de gagner la bataille de la démocratie mais que celle de l'économie, de la croissance et du développement sont encore à faire. Si la Tunisie peut se réjouir des progrès énormes accomplis dans les domaines politiques, dans les domaines des droits de l'Homme, des libertés publiques et individuelles, de la liberté de la presse...Le chemin reste encore long, quand il s'agit de la croissance économique, qui est bien entendu la vraie et déterminante garantie pour que ces progrès politiques soient pérennisés.
Aujourd'hui, nous tournons une nouvelle page dans laquelle le tourisme compte inscrire à nouveau des conquêtes et des réussites, gagner une nouvelle visibilité et jouer pleinement son rôle moteur pour la croissance et le développement régional. Notre gouvernement a entamé l'année 2014 avec une longue liste de priorités découlant de la situation économique relativement fragile qui traine depuis 2011. Parmi ces priorités, la situation du secteur touristique figurait en tête. Notre analyse de la situation conjoncturelle a mis au jour une sorte de contraste. D'une part, notre destination n'a pas perdu ses attraits aux yeux de ses fidèles et d'autre part, l'actualité sécuritaire ou écologique ont terni son image et l'ont écornée. Aujourd'hui l'état d'esprit avec lequel nous nous engageons contre la récession est déterminant. Ce qui empêchait la puissante masse des forces vives et créatrices dont nous disposons de s'épanouir et est dépassé. Notre tourisme aura tout à gagner de l'abandon de vieux réflexes pour les remplacer par un comportement libre et libéré, créateur et audacieux. Je vais vous faire une confidence. Depuis mon arrivée à la tête de ce ministère, j'ai essayé de sortir des sentiers battus et essayé de convaincre et, quelques fois, imposer qu'on ne me réponde plus par « nous avons l'habitude de faire comme cela! » En initiant la culture du feedback, en changeant les méthodes managériales, en prenant le taureau par les cornes et en voulant rompre avec l'attentisme, nous avons réussi une amorce de transformation. Aujourd'hui, nos stratégies structurelles ont une vision. Quatre axes majeurs : branding, diversification, qualité et modernisation et je remercie les organisateurs de ces Rencontres pour avoir consacré une grande partie de l'évènement à deux de ces axes. Une quarantaine de projets sont en cours d'avancement, à des degrés divers, un comité de pilotage veille à l'exécution des actions et fournit aux chefs de projets les validations nécessaires. Certains dossiers bénéficient de soutien international, comme le projet du label qualité qui bénéficie du soutien d'Union Européenne. D'autres dossiers sont à l'examen par la présidence du gouvernement comme le dossier de la gouvernance du secteur. D'autres encore font l'objet de coopération intense entre l'administration et les représentants des professionnels comme le dossier de la révision des normes. Beaucoup de travail nous attend mais la machine a démarré. Les résultats ne seront pas immédiats mais pendront le temps nécessaire. A moyen terme, la destination Tunisie sera grande gagnante de toute cette énergie. J'en suis plus que certaine ! Il fut un temps, il y a une quinzaine d'année, où le marché allemand était le premier marché de la destination Tunisie. Nous enregistrions dans les années 2000 et 2001 plus qu'un million de visiteurs allemands par an. Depuis les choses ont beaucoup changé. Nous en sommes ces dernières années à un peu plus de 400.000 clients. Il est certain qu'à un moment donné, des faits désolants et tragiques ont amorcé la chute. Une communication inadéquate et des actions inappropriées de la part de l'ancien régime ont aggravé les choses. Mais quinze ans plus tard, évoquer des faits conjoncturels serait comme vouloir continuer à noyer le poisson. Même si elles ne sont pas plaisantes à dire, il est indéniable que le tourisme tunisien a perdu beaucoup de son pouvoir de séduction face au touriste allemand. Aujourd'hui, le marché allemand représente le paradis perdu de la destination. La bataille pour sa reconquête a désormais, une portée symbolique. Le marché allemand est un pilier du tourisme mondial et nous n'avons pas le droit de passer à côté ! Nous savons que la Tunisie a une place particulière chez les allemands même si pratiquement toutes les destinations touristiques du monde se battent pour l'attirer. Faut-il préciser que le touriste allemand est un client des plus fidèles, qu'il représente un vecteur de valeur ajoutée puisque les dépenses des touristes allemands ont augmenté annuellement de 3% ces dernières années, atteignant 60 milliards d'euros en 2011 pour leur voyage dans le monde entier ? Faut-il rajouter qu'il est de plus en plus digital et qu'en 2011, l'intensité globale en matière de voyages (à l'intérieur du pays et à l'étranger) des Allemands s'élevait à 76.2% (partie de la population qui a entrepris un voyage), les voyages à l'étranger représentant 68.8%, en moyenne, chaque voyageur se déplace 1.3 fois par an ? Faut-il vous dire qu'en dépit des difficultés économiques en Europe, le nombre des touristes allemands a progressé de 200‘000 personnes en valeur nette en 2011 et s'élevait à 53.6 millions, ce qui représente une croissance de 0.37% par rapport à l'année précédente ? Les chiffres sont parlants, le potentiel énorme et une urgence s'impose : Nous ne devons et surtout pas passer à côté d'un tel potentiel. Et si nos politiques passées se sont avérées insuffisantes, il faut en trouver d'autres. Je vous laisse le loisir de commencer dès ce séminaire à libérer votre force de propositions. Nous sommes preneurs. Le chemin est long. Soyez inventif, audacieux, engagés.
Dirk Inger (Fédération Allemande des voyages)
« Offrir un nouveau produit au touriste allemand »
En dépit des difficultés économiques en Europe, le nombre des touristes allemands a progressé de 200‘000 personnes en valeur nette en 2011 Au vu des fortes dépenses des Allemands pour les voyages à l‘étranger, il est indubitable que les vacances revêtent une importance capitale. Les Allemands sont les plus grands dépensiers. Selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), leurs dépenses se sont élevées à plus de 60 milliards d'euros. Les Allemands n'ont jamais été aussi dépensiers qu'en 2011 (plus de 60 milliards d'euros !). Ils ont déboursé 868 euros par voyage et par personne en 2011 (contre 792 en 2010),Leurs destinations principales se situent en Europe et dans le nord de l'Afrique. Les Allemands en effet partent en grand nombre en Turquie qui accapare la part du lion avec 6.6 millions de touristes allemands. Vient ensuite l'Egypte qui attire un million de touristes allemands contre le Maroc qui enregistre 350 mille visiteurs allemands. Devant cette compétition, la Tunisie ne draine que 400 mille clients. Rien de plus sacré en Allemagne que les voyages ! Et ils planifient tout à l'avance : Avec 54 millions de voyages d'une durée de plus de 5 jours effectués en 2011, dont les deux tiers à l'étranger, et 78 millions de courts séjours (2 à 4 jours), les Allemands détiennent un record : celui de champions du monde du tourisme. La réservation est une obsession et spécificité allemande.. Les Allemands réservent tôt avant six mois. L'année 2014-2015 a bien commencé pour les Allemands avec deux grandes tendances : un grand intérêt pour l'Egypte et une demande accrue pour les croisières. Ils multiplient les courts séjours pour découvrir d'autres pays comme l'Espagne, l'Italie, ou la Turquie et bien sûr la Tunisie qui vit du tourisme, avec des tarifs devenus très compétitifs pour les Allemands. C'est une démocratie naissante. C'est un bon signal envoyé aux Allemands. Toutefois le produit tunisien est totalement concentré sur le balnéaire. 80% des allemands viennent en Tunisie pour la plage. Ils ne connaissent pas l'intérieur du pays et là les professionnels devront diversifier leur produit et offrir un nouveau concept au touriste allemand car le balnéaire n'est pas toujours un créneau qui permet de fidéliser la clientèle. C'est pourquoi les Allemands choisissent d'autres destinations. La Tunisie dépend toujours de la mer. Cette offre standardisée ne suffit plus, surtout en basse saison où d'autres pays sont plus compétitifs en termes de tarifs et de services. La solution pour rester compétitifs , c'est d'aller encore plus loin dans la diversification de l'offre touristique en encourageant par exemple le tourisme saharien , le tourisme culturel, le tourisme golfique, le tourisme religieux et civilisationnel et le tourisme curatif (relaxation, soins divers...), voilà des pistes marginalisées en termes d'offres, mais qui peuvent attirer plus d'Allemands. Une conception revue du modèle du tourisme tunisien est à notre avis une étape indispensable si l'on veut éviter les effets de la crise et de la période difficile par laquelle passe le tourisme. Au cours des vingt dernières années, les Allemands ont également diversifié leurs vacances. Ils sont à la recherche de l'aventure et du contact avec la nature » Certains professionnels tunisiens présents, Mounir Ben Miled, Chafi Mrouki, Amel Saidane... ont appelé à opter pour un tourisme compétitif, diversifié, et surtout innovant et de sortir des sentiers battus, car il faut constamment s'adapter avec les nouvelles réalités, les nouvelles exigences, les attentes des nouveaux consommateurs touristiques, pour de plus grands revenus au niveau de ce secteur et pour des emplois durables dans l'économie.
Roland Gassner (GIK SE ,Travel &Logistics)
«Un touriste Allemand sur trois revient en Tunisie»
Toute destination quelles que soient ses particularités, se vend en Allemagne. Plusieurs motifs poussent les Allemands à voyager à l'étranger. Ils accordent une grande importance à un bon rapport qualité – prix. Les nouvelles technologies d'information favorisent la transparence des produits et des prix et facilitent la recherche de l'information avant la réservation. Les vacanciers allemands aspirent aussi bien à vivre des moments inoubliables qu'à se divertir. Ils accordent beaucoup d'importance à l'exclusivité, au confort, au prestige et au luxe.Ils recherchent avant tout la détente et le divertissement. Ils sont portés pour la mer, la nature et la culture. Selon une enquête récente, 85% des clients Allemands viennent en Tunisie pour des vacances balnéaires,. 40% pour visiter les sites, 36% pour la nature, 17% pour le shopping et 9% pour le SPA. Selon la même enquête, seulement 49% de ces Allemands sont satisfaits de leur séjour contre 64% en Méditerranée Arabe. 54% veulent recommander leur séjour en Tunisie et 32% ont l'intention de revenir (1sur 3)contre 51% dans les autres pays méditerranéens. Ce n'est pas réjouissant car la Tunisie pourra faire mieux si elle améliore davantage son produit et revalorise son image. Le touriste allemand est méfiant. Certes, il est souvent orienté par le tour-opérateur. 56% des touristes en Tunisie proviennent de trois sur huit des groupes cibles, dont 17% des casaniers, 20% des ouverts d'esprit et 19% des exigeants au niveau de la qualité offerte. La Tunisie doit travailler sur trois volets importants pour plus de potentiel dans l'avenir et pour devenir plus attractive pour les groupes cibles, à savoir la réalisation de soi-même, la joie de vivre et l'image globale de soi-même


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